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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 17:31
J'ai soutenu, avec Liberté Chérie et Contribuables Associés, dont je suis militant actif, le combat pour le service minimum, mais du bout des lèvres : la seule solution respectueuse de la liberté est de mettre en concurrence les transporteurs publics, et non pas le service minimum garanti. Celui-ci :
- est contraire au droit de grève des employés de la SNCF, RATP, etc...
- ne règlera pas le problème des "usagers" en dehors des horaires couverts par le service minimum,
- n'améliorera que marginalement le sort des "usagers" : actuellement, en cas de grève, il circule environ un train sur deux en région parisienne où, si j'ai bien compris, un accord de service minimum a été conclu. Bien sûr, il vaut mieux pouvoir circuler un peu et mal que pas du tout, mais il serait largement préférable de pouvoir faire appel à un l'un de ses concurrents quand un prestataire de services est en grève !
Le service minimum est donc une mauvaise réponse à un vrai problème, dont la seule solution satisfaisante est le libre marché (donc la libre concurrence) dans les secteurs concernés.

C'est ce qu'explique remarquablement Vincent Ginocchio, Président de Liberté Chérie, dans une
interview  du 17 juillet 2007 sur Vallée FM

Je ne partage pas l'avis de Vincent Ginocchio sur quelques points secondaires :
- lorsque les transporteurs publics seront en concurrence, il n'est pas question d'accepter que la SNCF continue à être financée par l'Etat : cela serait une atteinte inadmissible à l'égalité en droit et fausserait la concurrence ;
- imposer le vote de la grève à bulletin secret et non plus à main levée (même si c'est, comme il le précise, "en attendant de mettre les syndicats en concurrence"), est anti-libéral : l'Etat n'a pas à s'immiscer dans les affaires des syndicats. Les bonnes réformes consistent effectivement à mettre en concurrence les syndicats, les transporteurs monopolistiques, mais aussi à rendre supplétifs le code du travail et les conventions collectives, etc .... Quand patrons et salariés pourront contracter librement, en s'affranchissant du droit du travail, les syndicats devront se réformer d'eux-même, s'ils veulent survivre !

P.-S. : je vous invite à lire le très bonne article de Contribuables associés sur "Service minimum. Le cadeau d'Anne-Marie Idrac aux syndicats du rail"

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 12:47

Deux associations, Liberté Chérie et Contribuables Associés célèbrent le jour de libération fiscale. Je vais, personnellement, en tant que membre de ces 2 associations, et tout particulièrement au nom du comité Liberté Chérie de la Brie ("AGIR LIBRE"), participer à cette célébration :

- lundi 16/07 de 6:45 à 9:00 : devant la gare de Pontault-Combault,
- mardi 17/07 de 6:45 à 8:10 : devant la gare d'Ozoir-la-Ferrière,
- mercredi 18/07, de 6:45 à 9:00 : devant la gare de Torcy.

 Les dépenses publiques dévorent cette année 53,6 % du PIB. Si l’on rapporte cette statistique au calendrier, il apparaît qu’en 2007 les Français auront consacré 196 jours sur 365, soit jusqu’au 16 juillet, à financer le secteur public.

Les Français travaillent donc plus d’un jour sur deux pour l’Etat. Rappelons qu’au Moyen-Age, un homme était considéré comme serf lorsqu’il devait plus de 40 jours d’impôts à son seigneur…

Notons également que le train de vie de l'Etat n'est pas seulement financé par les plus aisés (ceux qui paient l'impôt sur le revenu) : Les taxations les plus lourdes sont la TVA et les charges sociales...


Cette année, les Contribuables Associés et les militants de Liberté Chérie fêtent ensemble le Jour de libération fiscale, à partir duquel les Français cessent de travailler uniquement pour l’Etat et commencent enfin à récolter les fruits de leur labeur. 

Contribuables Associés et Liberté Chérie organisent donc dimanche et lundi dans une dizaine de villes françaises (Paris, Marseille, Nice...) une journée d’information des citoyens sur le thème de la dépense publique, par le biais de distributions de tracts, de pin's et d’exemplaires du magazine Le Cri du contribuable, qui consacre un dossier à ce sujet.

 

Voir le tract "Jour de libération fiscale"

La plupart de nos voisins européens ont pris des mesures pour contenir ou réduire leurs dépenses publiques, soulageant ainsi les contribuables. Les Espagnols sont libérés le 25 mai ; les Anglais, le 11 juin ; les Allemands, le 19 juin. Il en va de même pour les pays de l’ancien bloc de l’Est : les Polonais ne travaillent pour l’Etat que jusqu’au 16 juin et les Slovaques jusqu’au 20 mai !

En France, malgré l'importance de cette pression fiscale, le système scolaire, les hôpitaux publics, la sécurité sociale et les transports publics sont en pleine déliquescence, et le chômage est encore bien trop élevé. Ce qui devrait inciter les hommes politiques à ouvrir les yeux...

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 07:58
Depuis le 1er juillet 2007, la loi Dutreil oblige ceux des 600.000 artisans français qui sont aidés par leur conjoint à déclarer celui-ci et à verser une cotisation de retraite à son profit (en fait, dans le puits sans fond de la Sécu !).
Je vous invite à aller d'urgence sur
Reichmantv écouter l'éditorial de Claude Reichman donnant des détails sur cette affaire. Attention : daté du 2 juillet, il sera probablement remplacé sous peu par un éditorial plus récent.

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 17:40
Il nous a été annoncé, il y a quelques jours, que le déficit de la Sécu, en 2007, avoisinerait les 12 milliard d'euros (200 euros par Français).
Chaque fois qu'une annonce similaire est faite, ou qu'on nous annonce une diminution des remboursements, une hausse des cotisations, la découverte d'une fraude, etc..., je ne peux m'empêcher de penser avec admiration à Frédéric Bastiat, qui, il y a près de 160 ans, imaginait ce qu'il adviendrait si l'Etat s'avisait de créer la Sécurité Sociale ! Voici ce texte prophétique, extrait des "Harmonies Economiques", au chapitre XIV ("Des salaires") :

" Toujours est-il que j'ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuels, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes.

Le but de ces sociétés est évidemment un nivellement général de satisfaction, une répartition sur toutes les époques de la vie des salaires gagnés dans les bons jours. Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense. Les associés s'y sentent soutenus par le sentiment de la sécurité, un des plus précieux et des plus consolants qui puissent accompagner l'homme dans son pèlerinage ici-bas. De plus, ils sentent tous leur dépendance réciproque, l'utilité dont ils sont les uns pour les autres; ils comprennent à quel point le bien et le mal de chaque individu ou de chaque profession deviennent le bien et le mal communs; ils se rallient autour de quelques cérémonies religieuses prévues par leurs statuts; enfin ils sont appelés à exercer les uns sur les autres cette surveillance vigilante, si propre à inspirer le respect de soi-même en même temps que le sentiment de la dignité humaine, ce premier et difficile échelon de toute civilisation.

Ce qui a fait jusqu'ici le succès de ces sociétés, — succès lent à la vérité comme tout ce qui concerne les masses, — c'est la liberté, et cela s'explique.

Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes[5]. Le jour où tous les citoyens diraient: « Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d'ouvrage, » il serait à craindre qu'on ne vît se développer, à un point dangereux, le penchant naturel de l'homme vers l'inertie, et que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque, qui est pour l'association une garantie d'existence, pour chaque associé une certitude qu'il ne joue pas le rôle de dupe, fait en outre la vraie moralité de l'institution. Grâce à elle, on voit disparaître peu à peu l'ivrognerie et la débauche, car quel droit aurait au secours de la caisse commune un homme à qui l'on pourrait prouver qu'il s'est volontairement attiré la maladie et le chômage, par sa faute et par suite d'habitudes vicieuses ? C'est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité, dont l'association, par elle-même, tendait à affaiblir le ressort.

Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. Il faut qu'elles puissent faire plier leurs règlements aux exigences de chaque localité.

Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu'il s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable[6]. « Car, dira-t-il, n'est-il pas bien naturel et bien juste que l'État contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire ? » Première injustice: Faire entrer de force dans la société, et par le côté des cotisations, des citoyens qui ne doivent pas concourir aux répartitions de secours. Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je ?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise a un règlement uniforme.

Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt; quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ? Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l'action privée, il faudra bien qu'il y substitue l'action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police.

L'État n'apercevra d'abord que l'avantage d'augmenter la tourbe de ses créatures, de multiplier le nombre des places à donner, d'étendre son patronage et son influence électorale. Il ne remarquera pas qu'en s'arrogeant une nouvelle attribution, il vient d'assumer sur lui une responsabilité nouvelle, et, j'ose le dire, une responsabilité effrayante. Car bientôt qu'arrivera-t-il ? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n'admettront pas pour elle l'impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage, jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice. "

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 14:50
J'ai reçu aujourd'hui d'un de mes correspondants, Alain Vassy, le mél dont le texte suit. C'est un complément très intéressant à mon article récent sur le même sujet.anti_bug_fck

Pentecôte signifie cinquantième jour en grec (cinquante jours après Pâques). C'est le jour de la donation de la torah, cinquante jours après la sortie du Sinaï..
 
Cinquante est un nombre doublement sacré, le produit de 7 (nombre sacré, nombre de la semaine en souvenir du nombre de jours de la création) par lui-même PLUS 1.
50=7*7+1
Il faut donc laisser passer sept fois sept jours et c'est le suivant qui est le bon.
 
Le processus "du suivant" est un grand classique. Le suivant est ce qui renouvelle, le petit ajout qui change tout..
Trois (les trois dimensions, la trinité) est aussi 1+1 (= deux) complété par le suivant : le père et la mère, l'homme et la femme ne sont pas une simple addition puisque le fruit de leur union, le troisième, l'enfant, change la dimension d'amour. Il sont devenus co-créateurs. "J'ai acquis un homme de par Yahvé (Gn 4:1)". Deux c'est le couple, trois c'est la famille. C'est pourquoi il faut dire que l'esprit procède du Père ET du Fils.
Les trois points sont aussi le symbole de reconnaissance des Francs-Maçons. Pour les païens le trois signifie l'apparition de l'homme debout (le 1) fruit de l'union du ciel et de la terre.
 
De même sept est construit sur la mêrme base de deux fois trois + "le suivant".
Deux fois trois, c'est par exemple les six points qui, dans le repère orthonormé sur chaque axe (+1 et -1), déterminent la taille de la sphère. Ce sont les deux fois trois points qui déterminent "la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur" selon Paul (Eph; 3:18). Et le point suivant c'est le centre. On pourrait aussi dire deux familles plus leur lien (Dieu ou l'église). C'est d'ailleurs ce suivant (le septième jour, Shabbat), qui est sacré. Sept représente la sagesse de Dieu, la complétude. (7 est aussi le nombre de "planètes visibles" connues des antiques, lune et terre incluses)
 
Notons au passage
  • qu'il existe un autre nombre sacré le 12 (12 apôtres, etc. qui additionné avec 3 et 7 donne 22 le nombre de lettres de l'alphabet hébreux, 3,7,12 étant les trois nombres sacrés de la kabbale). 12 n'est pas de même nature additive, c'est au contraire la division du cercle en triangles équilatéraux. C'est donc une origine mathématique et astronomique.
  • que 40 est un long temps indéterminé, plutôt maléfique (Déluge, Quarante ans dans le désert, Quarante coups de fouets, Départ de Jésus/Ascension, ce qui ne fut pas plus drôle, comme sépartion pour les apôtres et la Vierge, que la mort, ....vivement la Pentecôte).
  • que d'autres sont utilisés comme le 70, le 77, le 7 fois 77,
  • et dans un autre registre le chiffre de Satan et de la bête 666 soit trois fois le chiffre de la lettre O, sixième lettre de l'alphabet hébreux, pour HOrOdOs, c'est à dire la sinistre dynastie des Hérodes persécutrice de la petite communauté chrétienne - les judéo-chrétiens - en Palestine avant la disapora).
 
Supprimer le lundi de Pentecôte sous prétexte que (par erreur et par proximité avec le dimanche) on a pris l'habitude de fêter la Pentecôte le dimanche est un mauvais coup porté aux racines chrétiennnes. La Pentecôte c'est le LUNDI! Cela n'aurait pas été difficile de supprimer plutôt le 8 mai ( récemment établi par Giscard), nous avions assez avec le 11 Novembre, surtout que ce n'est pas nous qui avons gagné la dernière guerre. En outre le mois de mai est un gruyère. Cela me rappelle le calendrier décadaire de la révolution établi dans la même intention.
Fillon étant catholique, on peut espérer qu'il supprimera cela l'année prochaine. D'ailleurs ça marche mal!
 
Toute cette mesquinerie me rappelle un peu la suppression du concept de vacances scolaires de Pâques (dans notre enfance les vacances allaient du samedi des Rameaux au dimanche de Quasimodo, quelques soient les dates de Pâques). Donc on était toujours au milieu des vaccances le jour de Päques. Une semaine pour s'y préparer (la semaine sainte), une semaine pour s'en réjouir, après la fête.
 
A quand la suppression des vacances de Noël ?

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 09:05
Nous célébrions hier la Pentecôte. C'est au cours de cette fête juive (dédiée à la préparation du cinquantième jour au cours duquel la Torah (la Loi juive) a été donnée aux Hébreux au mont Sinaï, cinquante jours après la sortie d'Égypte) que l'Esprit Saint fut envoyé sur les disciples.

Voici deux commentaires entendus ou lus, relatifs à un passage de la 2e lecture du jour, la lettre de saint Paul aux Romains (8, 18-17) : "L'Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont peur; c'est un Esprit qui fait de vous des fils".

Le premier commentaire est que la foi chrétienne nous fait regarder Dieu, non pas comme un esclave regarde son maître (avec crainte, peur de la punition, conscience de l'absence d'amour du maître pour l'esclave), mais comme un fils regarde son père (sûr de l'amour irrévocable et inconditionnel de celui-ci).

Le second est le billet de Soeur Emmanuelle Billoteau, ermite bénédictine, page 192 de "Prions en Eglise" : 
Voilà (le texte de saint Paul) qui nous invite à réfléchir sur ce qui est la véritable liberté : non un affranchissement à l'égard de Dieu, mais une libération des peurs qui nous taraudent (peur de Dieu, de la mort, de l'échec, de l'abandon...). Sous la conduite de l'Esprit de vérité, osons prendre la mesure de nos esclavages personnels en les nommant et en les lui "offrant". Alors, nous serons libres pour écouter cette "eau vive qui murmure en nos coeurs" : "Viens vers le Père"" (Ignace d'Antioche), libres pour aimer Dieu et ceux qu'il nous donne à côtoyer. En cette fête de la Pentecôte, honorons plus particulièrement ce renouveau dans dans l'Esprit, en posant un acte de liberté (par rapport à telle personne, telle situation...). Car c'est à nous qu'il appartient de faire vivre le don reçu.

J'ajoute un commentaire personnel. L'esclavage dans lequel nous maintiennent les hommes politiques a systématiquement pour origine une peur, la peur d'un danger dont lesdits hommes politiques prétendent nous protéger et qui leur sert donc à se justifier. On peut citer la peur du chômage, des patrons (d'où la protection sociale), des fournisseurs étrangers (d'où les droits de douane, les subventions aux exportations, la lutte contre les délocalisations, la dénaturation de la directive Bolkestein,...), des immigrés (d'où l'immigration choisie), des entreprises privées, assoiffées de profits, si ce n'est de sang (d'où l'étatisation d'une bonne partie de notre économie), des propriétaires (d'où les lois protégeant les locataires au méprisdu droit de propriété), de nous-mêmes (d'où la pénalisation de l'usage des drogues, la ceinture de sécurité obligatoire,...), etc... Bien entendu, le résultat des protections mises en place est souvent calamiteux, car la privation de libertés, le non-respect du
principe de subsidiarité, n'ont jamais conduit qu'à des injustices et à de graves troubles de l'ordre social.

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 05:20
En cette période d'installation du nouveau gouvernement, le libéral que je suis souhaite faire deux observations.

La première porte sur
Madame le ministre du logement et de la ville, Christine Boutin. Voici une femme dont je trouve les prises de position très contrastées :
- sur le plan de la
famille, ses convictions affichées sont très libérales, puisqu'elle défend le droit naturel, en particulier celui des plus faibles. Je pense en particulier au droit à la vie des enfants à naître et au droit des enfants nés à être élevés dans une famille stable, car fondée sur "le mariage et la complémentarité des deux figures, paternelle et maternelle"
- sur d'autres plans, ses prises de position sont très anti-libérales. C'est le cas notamment en ce qui concerne le droit au logement opposable. Ce "droit créance", non seulement n'est pas un droit naturel, mais en plus, il est contradictoire avec la
liberté des citoyens (et donc la dignité de la personne humaine), forcés de financer ce droit via les prélèvements obligatoires. Il est enfin contradictoire avec le principe de subsidiarité : une personne incapable de se loger devrait en priorité être aidée, à titre temporaire, par sa famille, ses amis, telle ou telle association locale ou nationale, et non pas par l'Etat.

La seconde porte sur mon espoir (très faible, à vrai dire) que d'ici quelques semaines, quelques mois au plus, tel ou tel ministre adresse à ses concitoyens une lettre de démission inspirée par les fameuses  "
Circulaires d'un ministère introuvable", de Frédéric Bastiat, dont je vous recommande la lecture (c'est très court, plein d'humour et très didactique).

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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 20:08

Ce n'est pas pour me vanter, mais j'avais prédit le résultat de cette élection dès le 2 avril 2007 ! Je reconnais que je n'avais pas pris de risque énorme et que j'avais un peu surestimé le score de Sarkozy au second tour.

C'est la première fois, à ma connaissance, qu'on constate ce phénomène étrange qu'un candidat (Bayrou), éliminé au premier tour, était le mieux placé, d'après les sondeurs, pour l'emporter au second, dans tous les cas de figure. Le mode de scrutin a son importance, ainsi que l'accord tacite entre l'UMP et le PS pour constituer un duopole absolu.

J'ai trouvé que Sarkozy avait fait une campagne remarquable, ne tombant dans aucun des pièges qui lui étaient tendus par ses adversaires de tous bords, y compris de son propre camp. Il a su également, me semble-t-il, ne se montrer méprisant avec personne, ce que les électeurs apprécient.

J'ai été surpris par l'adhésion qu'il suscitait, alors qu'au cours des dernières années, le rejet de la classe politique allait croissant. A tel point qu'il se trouve quelques libéraux notoires qui manifestent de l'enthousiasme pour Sarkozy ! Rien, ou presque, ne me semble justifier cet enthousiasme. Je n'ai pratiquement pas suivi la campagne, mais il m'a semblé percevoir (ex : Fillon le soir du second tour) que, lorsqu'ils étaient accusés d'être ultra-libéraux, les représentants de l'UMP ne répondaient pas, entretenant à dessein une confusion, dans l'opinion publique, sur le contenu de la philosophie libérale et le degré de libéralisme de Sarkozy.

En ce qui me concerne, je n'ai participé au vote à aucun des deux tours. Voter est pourtant considéré comme un devoir, mais je n'ai pu m'y résoudre. Aucun des candidats sollicitant mon suffrage n'avait de programme et d'idées susceptibles de me séduire, voire même de me convenir. Prenant de l'âge, je me refuse maintenant à voter pour un candidat aux idées duquel je n'adhère pas (ou peu). Je ne me sentirais pas "unifié" (c'est à dire mettant en cohérence mes pensées, mes paroles et mes actes) si je le faisais. Et voter blanc ne me convenait pas non plus. En partie, peut-être, parce que cette élection a été une nouvelle défaite  de la démocratie, dans la mesure où certains courants de pensée n'y ont pas été représentés. Je pense, en particulier, au courant libéral. La Constitution prévoit, à ma connaissance, que le Président de la République est élu au suffrage universel à deux tours et à bulletin secret. En réalité, il y eu 3 tours, dont un premier pas du tout universel, puisque limité à 40 000 élus (élus il y a ...5 ans !) et à bulletin pas du tout secret, puisque faisant l'objet d'une publication tout-à-fait obligatoire.
Dernière remarque à ce sujet : il est piquant d'entendre les hommes politiques stigmatiser l'abstention : combien se sont abstenus lors du premier tour, ouvert à 40 000 d'entre eux seulement ?

Et maintenant ? Je crains que ce ne soit la razzia de l'UMPS sur les postes de député. "A nous la bonne soupe !", doivent se dire les candidats de ce parti, rejoints à grandes enjambées par 22 députés de feu l'UDF. Je crains que les électeurs oublient rapidement que ces mêmes candidats, déjà députés pour beaucoup d'entre eux, ont fait tapisserie à l'Assemblée pendant les 5 dernières années, aux ordres d'un parti qui ne tolère guère la résistance.
Je trouve stupéfiantes les déclarations de l'état-major de l'UMP, selon lequel le gouvernement sera constitué de façon très large, "en prenant les meilleurs, dans chaque camp". Comme si la solution aux problèmes français consistait à sélectionner les meilleurs hommes politiques ! Mais la seule solution viable, c'est justement d'écarter les hommes politiques du pouvoir et de rendre celui-ci à chacun des citoyens, de respecter sa liberté, sa propriété, sa responsabilité, ainsi que le principe de subsidiarité. Je pense notamment à la liberté des consommateurs de choisir leurs founisseurs (cela s'appelle le libre marché), à la liberté des salariés, des entreprises, de proposer des services de plus en plus satisfaisants pour des prix de moins en moins élevés (on appelle ça la libre concurrence). Je pense aussi à la propriété des contribuables, soumise à un injuste racket, les prélèvements obligatoires (proches de 50% de la richesse produite par les Français).

Alors seulement seront résolus les problèmes qui préoccupent le plus nos concitoyens : le chômage, la stagnation du pouvoir d'achat, l'insécurité, la piètre qualité de l'enseignement, la dégradation de la protection sociale, l'environnement, le logement, etc...

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 11:33

Au début de cet article, je souhaite rendre hommage à Mstislav Rostropovitch, combattant de la liberté et de la démocratie, décédé aujourd'hui à Moscou.

Ma première remarque, c'est que mon pronostic du 2 avril peut encore se réaliser !

La deuxième est que je suis toujours étonné par le comportement des Français : d'après des sondages de mars 2007, 61% d'entre eux ne font confiance ni à la droite, ni à la gauche pour règler leurs problèmes. Or 85% des inscrits se sont précipités pour voter pour la droite ou la gauche (ou le centre, qui prétend qu'il n'y a guère de différences entre elles, ce que je crois vrai) ! Il est vrai qu'il n'avaient le choix qu'entre ... la droite et la gauche, puisque les libéraux n'étaient pas représentés. Mais, de là à se précipiter à 85% ! C'est donc ça, la surprise, pour moi, et cela constitue un paradoxe apparent.

La troisième donne l'explication, la clef de ce paradoxe. Habitué à entendre que "Au premier tour, on choisit, au second, on élimine", j'ai l'impression que, cette année, on a éliminé dès le 1er tour ! Autrement dit, la majorité des électeurs qui se sont déplacés l'ont fait, non pour soutenir un candidat, mais pour éviter qu'un autre se retrouve au second tour. Ainsi, parmi ceux qui ont voté Bayrou ou Le Pen, beaucoup l'ont fait pour essayer d'éviter, pour une fois, que l'Etat français soit dirigé par un représentant de l'UMPS : c'est raté ! Beaucoup de ceux qui ont voté Royal ou Sarkozy l'ont fait pour éviter un nouveau 21 avril, c'est à dire que Le Pen soit qualifié pour la finale. Ou pour soutenir leur candidat/parti favori, non pas par adhésion entousiaste, mais parce qu'ils considèrent que c'est le moins mauvais. Ainsi, même s'ils jugent que ce favori n'est pas à même de règler leurs problèmes, ils croient qu'avec les autres, ce serait pire. C'est le "vote utile", à juste titre évoqué par les commentateurs, qui a permis, non pas de sélectionner les candidats les plus appréciés, mais d'éliminer les candidats les plus détestés. Il me semble que ceci résoud le paradoxe exposé plus haut.

La quatrième porte sur le vote utile. Il faudrait dresser une statue à la gloire de l'inventeur génial de ce concept bidon, concept qui permet de bouleverser les résultats de maintes élections. Il laisse croire à chacune de ses victimes que son vote va avoir une grande importance, qu'il va faire basculer le résultat de l'élection. Or je n'ai jamais entendu parler d'élection nationale qui se soit jouée à une voix près. En tout cas, la probabilité d'un tel évènement est insignifiante. L'illusion consiste à croire que notre vote va influer sur le vote d'autres personnes, par dizaines, centaines ou milliers, ce qui est évidemment faux. Personne ne peut regarder le bulletin quand nous le glissons dans l'enveloppe, et donc être influencé par notre vote. Tout au plus pouvons-nous influencer quelques personnes de notre entourage, à l'occasion de discussions précédant l'élection. Lorsqu'il m'arrive d'expliquer ceci, l'argument qui m'est immanquablement opposé est que "Si tout le monde raisonne comme ça ....".  Mais justement, tout le monde ne raisonne pas comme ça, sinon il n'y aurait pas 85% de taux de participation. Et si tout le monde raisonnait comme cela, personne n'irait voter, et le raisonnement ...ne tiendrait plus, puisque le vote serait alors très utile. La réalité est donc qu'il n'y a pas de vote utile. Il y a en revanche une propagande très utile, car elle déplace les voix par milliers, voire millions. Par exemple, celle qui a consisté à diaboliser Le Pen depuis plusieurs décennies, notamment entre les 2 tours de la présidentielle de 2002. Ou la propagande en faveur du "vote utile". L'intérêt d'une élection est en effet de recueillir l'avis des citoyens sur les candidatures soumises à leurs suffrages. L'illusion du vote utile conduit des centaines de milliers de personnes à voter, non pas pour leur candidat préféré, mais pour le candidat qui leur semble avoir des chances de remporter l'élection. Par ce mécanisme, l'élection ne désigne pas toujours le candidat préféré des électeurs.

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 18:00

Je faisais partie de la grosse proportion de Français ne sachant pas trop pour qui voter.  J'ai enfin pris ma décision, ce matin.

Je souhaite protester contre la pratique du parti unique, qui sévit en France. Faut-il l'appeler UMPSEC (Union pour un Mouvement Populaire Socialiste, Etatiste, Constructiviste) ? Ou plus simplement, le Parti Anti-libéral ? Toujours est-il que lui seul est autorisé à présenter des candidats à l'élection de ce jour. Précisemment : 12 candidats, ce qui permet de donner l'illusion que nous vivons dans un régime démocratique. 12 candidats qui défendent des positions absolument opposées aux principes fondamentaux de la doctrine sociale de l'Eglise (dignité de la personne humaine, bien commun, principe de subsidiarité, entre autres,...) et de la République (liberté, égalité en droit, notamment).

En conscience, je n'ai pu me résoudre à voter pour quelque candidat que ce soit de ce parti unique. Je ne suis pas allé à la pêche, toutefois. J'ai profité des 30' économisées pour alimenter mon blog. En n'utilisant pas mon véhicule, j'ai eu un comportement "écolo", et j'ai fait des économies de carburant et surtout de TIPP.

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