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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 21:59

Pâques, est une fête religieuse chrétienne commémorant la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa crucifixion le vendredi saint.
Pâque, du grec "pasquo" qui signifie souffrir, en souvenir du chemin de croix, ou de l'hébreu Pessah « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte.

Cette fête célèbre une délivrance, une libération : la libération d'Egypte, puis celle de la mort et du péché. Il faut préciser que, lorsque l'on dit "Dieu sauve, guérit, libère, délivre, etc...", cela n'empêche pas, bien au contraire, que l'homme participe, collabore à cette guérison, à cette libération. D'une part, en ayant une démarche de foi (les miracles de l'Evangile sont toujours précédés par la manifestation, par les intéressés ou leur entourage, de leur foi, plus ou moins solide, en Jésus. Ex : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. »). D'autre part, en agissant (Ex : "Va te laver à la piscine de Siloe", "Lève-toi, prends ton brancard...")

Pâques est l'occasion, pour Dieu et son fils Jésus, de nous donner la clef qui va nous permettre de transformer le monde, de le guérir, de le libérer : "l'Agapè" (amour, charité). C'est par amour que Dieu nous a envoyé son fils, c'est par amour que celui-ci a accepté la mort infamante, afin de rendre témoignage à l'amour infini du Père pour chacun des hommes, amour que nous sommes invités à manifester à nos frères humains et qui peut aller jusqu'à donner sa vie pour eux. Dans le compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, à l'article 208, se trouve ce lumineux passage : "L'œuvre de miséricorde grâce à laquelle on répond ici et maintenant à un besoin réel et urgent du prochain est indéniablement un acte de charité, mais l'engagement tendant à organiser et à structurer la société de façon à ce que le prochain n'ait pas à se trouver dans la misère est un acte de charité tout aussi indispensable". Ainsi donc, lorsque nous, quelle que soit notre religion, nous nous battons pour faire disparaître la misère en défendant la liberté de chaque personne humaine, nous pratiquons la charité !

A tous, je souhaite joyeuses Pâques, joyeuse libération.

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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 05:24

C'était avant-hier le dimanche des Rameaux, qui est chaque année l'occasion de rappeler l'entée triomphale du Christ à Jérusalem, peu de temps avant d'y être condamné et crucifié.

Le mot "Hosanna", utilisé par le peuple accueillant Jésus, avait à l'origine un sens de supplique, d'invocation : "Sauve donc", "ou "Sauve-nous, libère-nous, délivre-nous". Il  se transforma un peu en acclamation de joie : "Il nous sauve !" ou "Il nous délivre, il nous libère !" Le peuple pensait alors surtout à Jésus pour le libérer de l'envahisseur romain, facteur de servitude.

Le commentaire que fait Info-Bible est intéressant : "Cette ferveur religieuse, le jour des Rameaux, ne fut que de courte durée. Elle céda vite le pas aux pulsions incontrôlées de la nature humaine qui poussent les êtres humains à faire tout le contraire de ce qu'ils espèrent ; au point de crier " crucifie-le ", après avoir chanté des " hosannas " à en perdre haleine."

Il me semble que ce commentaire sur le comportement contradictoire du peuple peut s'appliquer encore de nos jours, en France au moins, notamment à la plupart des catholiques. Après avoir chanté des "hosannas" à en perdre haleine, ils implorent l'Etat-providence, celui-là même qui les asservit !

Cela nous renvoie au commentaire publié aujourd'hui par le site Serviam, et dont voici le début :
L’ignorance où sont encore de trop nombreux chrétiens, de l’enseignement du Christ est une faute grave. Déjà au XVIème siècle, Erasme déplorait l’inculture religieuse de ses contemporains ; ceux-ci, pourtant, dans leur majorité, n’avaient que les vitraux et les sermons pour les instruire.
Comment donc ne pas regretter l’inculture religieuse d’aujourd’hui, alors que l’école apprend à lire à chacun, que les livres et les moyens de communication sont accessibles à tous, que les groupes de réflexion chrétiens sont partout !
Cependant, que de lacunes dans la connaissance de notre foi ! Les journaux débiteraient-ils tant de sottises sur le christianisme si les chrétiens étaient plus avertis et le leur faisaient savoir ?


Une des ambitions du présent blog est de faire mieux connaître aux visiteurs, catholiques ou non, la doctrine sociale de l'Eglise, et en particulier l'importance qu'elle accorde à la liberté de chaque personne humaine.

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 07:49

Je me hasarde à un pronostic, à 3 semaines du premier tour des présidentielles, en me basant sur les sondages publiés jusqu'ici.

Mon premier constat, est que Sarkozy gagnerait au second tour, contre tous, sauf Bayrou.
Le second est que Bayrou ne serait pas au second tour, devancé par Royal et, peut-être, Le Pen.
Comment est-il possible que le candidat qui apparaît comme le plus fort au 2e tour ne passe même pas le premier ? Cela est expliqué par Bertrand Lemennicier dans son ouvrage "La morale face à l'économie", dans un chapitre intitulé "La démocratie n'est pas la liberté". Peut-être trouverez-vous ce texte sur son excellent site Internet.
Reprenons sa démonstration et appliquons-la à cette élection présidentielle, en simplifiant les données. Listons les candidats par ordre de préférence décroissante, au premier tour, dans les sondages, avec leur score de premier tour, et l'ordre de préférence (décroissante) de leurs électeurs pour les divers candidats.

Sarkozy : 30%. S, B, R, A, LP
Royal : 25%. R, A, B, S, LP
Bayrou : 20%. B, S, R, A, LP
Le Pen : 15%. LP, S, B, R, A
Autres : 10%. A, R, B, S, LP

En fonction de ces données simplificatrices, un second tour Sarkozy/Royal donnerait 65% pour le premier (les électeurs ayant choisi Sarkozy, Bayrou ou Le Pen au premier tour) et un second tour Sarkozy/Bayrou donnerait 55% pour le second (les électeurs ayant choisi Royal, Bayrou ou Autres au premier tour).

En fonction de ces éléments, la stratégie de Sarkozy est de faire monter Le Pen et baisser Bayrou.
Celle de Royal est de faire baisser Bayrou et Le Pen pour être au second tour, ce qui lui suffirait amplement.
La stratégie de Le Pen est d'apparaître "fréquentable", pour perdre cette dernière place dans le coeur des électeurs ne votant pas pour lui au premier tour.
La stratégie de Bayrou est d'attirer les électeurs qui déclarent ne pas faire de différence entre l'UMP et le PS, et ne plus faire confiance à ces partis pour régler les problèmes des Français. Il lui faut, notamment, passer devant Royal en invitant les électeurs de celle-ci à voter "utile" au premier tour, c'est à dire à voter pour lui, seul candidat susceptible de battre Sarkozy au second tour.

Quelques dernières remarques avant de vous livrer mon pronostic.
L'UMPS a les moyens de ses ambitions, notamment :
- le pouvoir, pour l'UMP, qui lui permet, comme dans le cas de l'émeute de la gare du Nord, de donner aux évênements une tournure susceptible de faire monter Le Pen ;
- les moyens financiers de deux partis touchant l'essentiel du pactole soustrait de la poche des contribuables (en interdisant à ceux-ci de financer significativement, de manière volontaire, les partis politiques de leur choix !) ;
- les médias à sa botte, enfin (le dernier numéro de Valeurs Actuelles, qui cherche à "démolir" Bayrou, est assez significatif à cet égard).

Mon pronostic est que ces moyens vont permettre à l'UMPS de parvenir à ses fins : garder le pouvoir. Sarkozy sera donc élu, face à Royal (avec au moins 55% des voix) ou à Le Pen (avec au moins 75% des voix). Je le regrette, car l'élection d'un candidat autre que Sarkozy ou Royal montrerait que, si ce candidat ne fait guère mieux qu'eux, il ne fait pas pire non plus.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 09:48
La réforme des institutions est un thème peu abordé à l'occasion de la campagne présidentielle. Je trouve cela dommage et apprécie l'article très didactique que Édouard Fillias a publié sur son blog sous le titre "IVe ou VIe République ?"

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 08:18

Depuis la décision de ALTERNATIVE LIBERALE (son candidat, Edouard Fillias, n'ayant pas réussi à obtenir 500 parrainages) de soutenir la candidature de François Bayrou, les libéraux sont très divisés quant à l'opportunité de ce soutien. Ceux qui sont contre s'insurgent contre un soutien à un personnage absolument pas libéral, ce qui n'est contesté par personne. Ceux qui sont pour argumentent essentiellement sur l'idée que François Bayrou veut faire des réformes institutionnelles proches de celles du programme d'ALTERNATIVE LIBERALE, que cela nous ferait sortir du bipartisme UMP/PS et ouvrirait une fenêtre aux libéraux.
A titre personnel, je trouve les arguments des uns et des autres tout-à-fait recevables. Je fais confiance aux dirigeants d'ALTERNATIVE LIBERALE, qui ont pris cette décision après mûre réflexion, à partir du moment où ils ne transigent pas avec la vérité (cette vérité dont le Christ nous a dit qu'elle nous rendra libres) : il s'agit d'un soutien de circonstance pour débloquer la situation politique, et en aucun cas un soutien au programme économique et social de Bayrou. Peut-être l'avenir leur donnera-t-il tort, mais en aucun cas je ne les suspecte d'arrières-pensées inavouables, de manoeuves visant à assurer leur avenir politique personnel.

Voici une article récent de Claude Reichman, principal pourfendeur du monopole de la Sécu française, qui va, me semble-t-il, dans le même sens que le Comité Directeur d'ALTERNATIVE LIBERALE. Du moins quand à la possibilité que Bayrou, s'il est élu, dévérouille le système politique français.

par Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue


Le silence est d'or. Telle est la devise à peine dissimulée des candidats à l'élection présidentielle. Oh, certes ils parlent. Et d'abondance. Mais surtout pas de ce qui pourrait fâcher. On ne saurait imaginer pire dérèglement de la démocratie. Celle-ci ne peut fonctionner que si les échéances électorales sont le moment des grands choix collectifs. A ne pas vouloir les faire, on se condamne à voir les problèmes surgir au moment où personne ne les attend et où nul n'est armé pour les résoudre. C'est évidemment ce qui va se passer en France, dès l'élection présidentielle accomplie et quel qu'en soit le vainqueur.
Les lois de la République, issues de la transposition des directives européennes votées à Bruxelles par les divers gouvernements français, permettent non seulement de s'assurer pour la maladie auprès d'une société privée, mais aussi de souscrire, dans les mêmes conditions, une retraite par capitalisation en lieu et place de la répartition, que condamne la démographie puisqu'on va vers une situation où il n'y aura plus qu'un cotisant pour un retraité ! Qui vous le dit ? Et pourtant les candidats le savent tous. Où est leur civisme, leur sens des responsabilités, leur honnêteté tout simplement ?

Et où sont les journalistes qui tentent d'informer leurs lecteurs ? Bien sûr, il y en a quelques-uns, qui sont l'honneur de leur profession. Mais pourquoi leurs confrères ne reprennent-ils pas ces informations ? Etrange vraiment, ce peuple français qui ne peut plus compter sur ses représentants politiques ni sur ceux qui sont chargés de l'informer, qui le sait parfaitement - car sinon il ne manifesterait pas un tel rejet des politiciens et des médias du système - et qui finalement se fait une raison, comme s'il n'y avait rien à faire.
Et c'est là que les commentateurs ont tout faux. Car ils interprètent cette apathie comme un état définitif. Or il suffira d'un résultat inattendu à l'élection présidentielle - et il semble bien qu'on s'y achemine - pour que s'ouvrent les vannes de la révolte. Trop longtemps contenue et inexprimée, celle-ci renversera tout. D'autant que le bouleversement du système social est en cours, initié par une avant-garde de combattants de la liberté qui sont en train d'ouvrir dans notre mur de Berlin à nous la brèche par laquelle s'engouffrera demain tout un peuple.

A la vérité, nous sommes au moment où le système se cherche un réformateur pour survivre sans changer l'essentiel. En Union soviétique, ce fut Gorbatchev. En France, c'est Bayrou. Après Gorbatchev, il y eut Eltsine, et avec lui le système disparut. Il en ira de même avec Bayrou s'il est élu. Le vrai réformateur viendra ensuite.
Tout se passe comme si la France ne pouvait pas sortir du communisme qui l'étouffe depuis la Libération sans passer par une sorte de quarantaine politique, un sas de décontamination ou, si l'on préfère, un purgatoire. Un peu de patience mes amis, l'heure de vérité est proche. Mais surtout que personne ne s'endorme. Il y a des grands soirs qu'il ne faut surtout pas manquer.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 10:18

Edouard Fillias a annoncé hier, lors d'une conférence de presse, qu'il ne disposait que de 280 parrainages et ne pourrait donc pas être présent au premier tour de l'élection présidentielle. Il a déclaré qu'il soutiendra François Bayrou, à l'occasion de cette élection. Bien qu'il ne considère pas celui-ci comme un libéral, il estime que le candidat de l'UDF est sur la même longueur d'onde que lui en ce qui concerne la nécessaire réforme des institutions. Edouard Fillias pense que c'est une chance historique de sortir du bipolarisme UMP-PS et d'ouvrir une fenêtre politique pour les libéraux.
N'étant pas plus un adepte des idées et du programme de l'UDF que je ne le suis de ceux du PS ou de l'UMP, j'ai d'abord été troublé par cette annonce, tout comme l'ont été des proches ou d'autre libéraux (le Professeur Jean-Louis Caccomo, par exemple). J'ai trouvé un grand intérêt à regarder la vidéo de la conférence de presse et celle de l'entretien exclusif donné ensuite par Edouard Fillias. Les arguments qu'il a présentés méritent d'être entendus, me semble-t-il.
J'ai été déçu, personnellement, mais pas surpris, qu'Edouard Fillias n'obtienne pas les 500 parrainages nécessaires. J'ai modestement participé à la collecte de ces parrainages, en Seine-et-Marne. Je n'en ai recueilli aucun auprès du député et de la vingtaine de maires que j'ai contactés. Parmi ces personnes figuraient un ancien dirigeant de Démocratie Libérale, et plusieurs autres ne cachant pas leur sympathie pour les idées libérales. La plupart de ceux dont j'ai pu connaître la position déclarait ne "soutenir" personne. Certains se sont montrés excédés d'être dérangés par 25 candidats en quête de parrainage, ce que je peux facilement comprendre.
 

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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 07:36

La radio m'a appris hier que le taux de prélèvements obligatoires avait atteint un quasi-record en France, en 2006 : 44,4%. Il n'y a qu'en 1999 que nous avions fait pire : 44,9%.
Ce chiffre est à rapprocher du taux de 53,6% qui exprime le poids des dépenses publiques dans le Produit Intérieur Brut. Autrement dit, les dépenses de l'Etat, de la Sécu, etc... représentent plus de la moitié de la richesse créée en France. Ce qui fait dire à l'association Contribuables Associés que le jour de la libération fiscale est célébré en France le 16 juillet. C'est à cette date, chaque année, que nous cessons de travailler pour l'Etat et commençons à travailler pour nous.
La différence entre les 2 taux (53,6%, d'une part, et 44,4%, d'autre part) s'explique surtout par le fait que l'Etat finance une partie de ses dépenses, non pas par l'impôt, les taxes ou autres prélèvement obligatoires (ce qui fait réagir les citoyens), mais par l'emprunt, qui est plus indolore. En faisant ainsi, l'Etat a accumulé une dette d'environ 2.000 milliards d'euros, soit près de 32.000 euros par Français ! Ce sont ainsi nos enfants et petits enfants qui vont être priés de règler l'addition et en seront incapables. Nous nous acheminons donc tout droit vers la mise en faillite de l'Etat français, et je ne saurais trop conseiller à mes compatriotes de cesser de prêter leur argent à l'Etat, que ce soit directement (Obligations du Trésor) ou indirectement (Assurance Vie).

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