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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 20:57

Chantal-Brunel.jpg C'est le titre d'un livre de mon amie Chantal Brunel, publié en janvier 2010 au Cherche Midi.

 

Chantal est députée de la 8e circonscription de Seine-et-Marne.

 

J'apprécie les nombreuses qualités qu'elle partage avec son mari, Denys. Parmi celles-ci, figurent la générosité (tous deux ont le coeur sur la main), le dynamisme, l'intelligence (leur conversation est toujours très enrichissante), l'ouverture d'esprit (qui leur permet de côtoyer toutes sortes de gens et de discuter en bon intelligence avec des personnes d'opinions très diverses), la simplicité (ni chichis, ni attitude hautaine vis-à-vis de qui que ce soit).

 

Je recommande particulièrement la lecture du livre de Chantal, qui se lit très facilement.

 

Son premier et principal mérite est, à mes yeux, de défendre la liberté de certaines personnes (ici, les femmes) et d'aborder ainsi un aspect assez négligé, y compris par les libéraux, du thème de la liberté. C'est la raison pour laquelle l'association AGIR LIBRE,  comité Liberté Chérie de la Brie, que j'ai l'honneur de présider, co-organise une conférence-débat de Chantal, sur le sujet de son livre (elle aura lieu le samedi 29 mai 2010, à 17 heures 15', au nouveau Centre de Conférences et de Séminaires du Campus Sainte-Thérèse, à Ozoir-la-Ferrière.

 

Son deuxième mérite est de nous faire prendre conscience de la réalité, à nos portes, de situations dont nous avons entendu parler, certes, mais dont n'imaginions pas tous qu'elles puissent être aussi fréquentes, ou toucher des populations "au dessus de tout soupçon" : le machisme en politique, les violences physiques ou psychologiques au sein du couple, les violences "coutumières" (excisions, mariages forcés, polygamie, voile intégral), l'explosion de la pornographie sur Internet et à la télévision, le "nouveau" sadomasochisme, le nouveau libertinage (échangisme), les discriminations dans les carrières et les fonctions...

 

Le livre se termine par un ensemble de propositions faites par l'auteur pour combattre les maux qu'il a décrits (j'emploie à dessein le mot masculin "auteur" pour désigner Chantal, afin d'alimenter le débat que celle-ci lance, page 176, sur le vocabulaire féminin, d'après elle plus volontiers péjoratif que le vocabulaire masculin) puis analysés.

Je ne suis pas toujours d'accord avec l'analyse faite par Chantal et, donc, par ses propositions. Ces divergences feront l'objet d'un article ultérieur de ma part.

 

D'ici-là, je souhaite à tous une bonne lecture de ce livre, que je recommande vivement.

 

Présentation de l'éditeur

La situation des femmes régresse ! Ce livre dresse un état des lieux accablant, doublé d'un cri d'alarme. Evitant le " politiquement correct " et la démagogie habituelle, Chantal Brunel, femme et élue du peuple, décrit et dénonce, sans détours ni complaisance, toutes les maltraitantes subies par les femmes, des anciennes aux nouvelles : violences conjugales, violences " coutumières " (mariages forcés, polygamie, excision), pornographie sous la contrainte, violences insoutenables sur Internet, violences dans tous les milieux (des beaux quartiers aux sans-papiers), obstacles aux carrières professionnelles, et bien d'autres choses encore... Mêlant réflexions et témoignages, elle alerte l'opinion et les pouvoirs publics en proposant toute une série de solutions. Parce que cela doit cesser, une fois pour toutes.

Biographie de l'auteur

Chantal Brunel est députée UMP de Seine-et-Marne. Après avoir passé dix ans dans les cabinets ministériels et treize années à diriger une PME, elle a été élue à l'Assemblée nationale en 2002. Membre de la Commission des finances, elle est également aujourd'hui vice-présidente de la commission spéciale de l'Assemblée nationale qui examine la proposition de loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 11:39

L'émeute qui a suivi, l'autre soir, un contrôle de billets, à la gare du Nord, a donné lieu à divers commentaires. Celui d'Édouard Fillias, sur son blog, me paraît très pertinent. J'abonde dans son sens et m'appuie, une nouvelle fois, sur la doctrine sociale de l'Eglise (pour montrer que la pensée libérale est en accord avec elle sur de très nombreux points). Voici ce qu'on peut lire dans le compendium, à l'article 288 :

Le travail est un bien de tous, qui doit être disponible pour tous ceux qui en sont capables. Le « plein emploi » est donc un objectif nécessaire pour tout système économique tendant à la justice et au bien commun. Une société dans laquelle le droit au travail est déprécié ou systématiquement nié et où les mesures de politique économique ne permettent pas aux travailleurs d'atteindre des niveaux d'emploi satisfaisants, « ne peut ni obtenir sa légitimation éthique ni assurer la paix sociale ».

Il faut préciser que le "droit au travail" dont il est question ici doit être entendu, non pas comme un droit-créance, c'est à dire la possibilité pour chacun d'exiger de l'Etat un emploi, mais comme un droit-liberté, c'est à dire le fait de ne pas être empêché de trouver un emploi. Or cette privation d'emploi touche environ 20% de la population française, si l'on tient compte de toutes les personnes exclues des statistiques (catégories autres que la n°1, RMIstes, chômeurs âgés de plus de 55 ans, voire 50 ans, chômeurs en fin de droits qui ne procèdent plus à leur inutile déclaration mensuelle, préretraités, etc...).

En réalité, ces émeutes, comme celles qui se manifestent par des incendies de véhicules, ne sont que la réponse inconsciente, par la violence, à une autre violence, celle de l'Etat et des syndicats. Ceux-ci (comme nous l'avions montré dans un article précédent) sous la menace de sanctions financières et de la prison, empêchent les chômeurs d'accéder, via un marché libre, à l'emploi. Ils leur interdisent, notamment
-
de faire concurrence à tous ceux qui sont protégés par un statut (fonctionnaires, mais aussi, dans une moindre mesure, salariés du secteur privé) ;
- de négocier librement, avec un employeur, un salaire inférieur au SMIC ou à ce que prévoit la convention collective, un temps de travail supérieur à la durée légale du travail, la possibilité de rompre à tout moment le contrat de travail, de part ou d'autre, sans indemiser l'autre partie, etc ...
- de s'assurer librement, auprès du prestataire de leur choix, contre les risques de maladie, de chômage, en vue de leur retraite, ...

Il apparaît clairement que les partis qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans, UMPS en tête, sont dans l'incapacité de résoudre ces problèmes, qu'ils ont contribué à faire naître ou à amplifier. Il nous revient de les chasser du pouvoir dès que possible.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:05
Vous êtes invités à participer aux 2 prochaines réunions d'un groupe de travail sur la doctrine sociale de l'Eglise, qui auront lieu :
 
- mercredi 28 mars à 20:30,
- jeudi 26 avril à 20:30,
 
à la salle paroissiale d'Ozoir-la-Ferrière, au dos de l'Eglise.
 
Ces 2 réunions sont les 2 plus importantes de notre cycle, car elles abordent les principes de la doctrine sociale de l'Eglise : le principe personnaliste, le bien commun, la destination universelle des biens, le principe de subsidiarité, la participation, le principe de solidarité. L'Eglise estime que le respect de ces principes est indispensable à l'édification d'une société plus humaine : il nous est donc nécessaire de bien les connaître.
 
Il n'est pas nécessaire d'avoir participé aux réunions précédentes pour tirer profit de celles à venir. Il est souhaitable, mais pas du tout indispensable, de lire le chapitre 3 du compendium de la doctrine sociale de l'Eglise avant celle de mardi 28 mars, ainsi que le chapitre 4 avant celle du jeudi 26 avril. En effet, au cours de la réunion, chacun de ceux qui a lu le chapitre prévu, expose les passages qui lui ont paru importants, ce avec quoi il n'est pas d'accord ou ne comprend pas, etc... et tout le monde peut ainsi en profiter. Mercredi 26, nous verrons ce que signifie le fait que l'homme a été créé "à l'image de Dieu" et quelles en sont les conséquences. Nous aborderons la question des "droits de l'homme".

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 22:43

Depuis un certain nombre de mois, voire d'années, une "affaire" dont on parle beaucoup, à Ozoir-la-Ferrière, est celle du château de la Doutre.
L'école privée locale, Sainte-Thérèse, cherche depuis de nombreuses années à déménager ses locaux pour le cycle primaire, qui sont très vétustes. Elle croyait avoir une bonne occasion de le faire quand une ancienne ferme modèle, la ferme Pereire, située à un autre bout de la ville, près de l'European Campus (qui héberge le collège et le lycée Sainte-Thérèse) est devenu disponible. La municipalité, alors de gauche, et un certain nombre d'habitants se sont opposés à ce projet, au motif que les Ozoiriens devaient tous pouvoir jouir de "leur" patrimoine, au lieu qu'il soit abandonné au "privé" (quelle horreur !) En dépit d'un changement de majorité, passée à droite, la ferme Pereire est maintenant propriété municipale, des sommes très importantes y ont été investies, pour rénover l'extérieur des trois bâtiments et aménager l'un d'eux où le conservatoire municipal s'est installé (les deux autres sont vides).
Une nouvelle occasion s'est présentée en 2002 ou 2003, quand les propriétaires de la ferme et du château de la Doutre ont fait part de leur intention de vendre leur bien. Un nouveau projet a été monté par la Direction de Sainte-Thérèse, projet auquel se sont opposés l'ancienne majorité municipale, un certain nombre d'habitants et, surtout, l'association Paroles d'Ozoir.
A ce stade, il me faut renvoyer le lecteur au site Internet de cette dernière, qui expose de façon très détaillée cette affaire.
Les arguments développés par les opposants sont essentiellement :
1) La mairie aurait pu préempter, réaliser une confortable plus-value en revendant une partie du terrain, après l'avoir rendue constructible, ce qui aboutissait à obtenir pour rien le château et son parc !
2) Il est scandaleux que les Ozoiriens, sans être consultés, soient obligés de cautionner l'emprunt de 12 M€ contracté par Sainte-Thérèse.
Ces deux arguments s'appuient sur des dispositions, que j'estime parfaitement immorales, de notre législation.
La première met à la charge des écoles privées leurs dépenses immobilières (ainsi que le coût des personnels non enseignants), alors que celles-ci sont supportées par le contribuable (municipalités pour le primaire, région pour le collège et Etat pour le lycée ?) dans le cas des établissements publics. Les 12 M€ auraient été payés par la municipalité si l'école avait été publique.
La seconde s'attaque au droit de propriété. Elle permet à l'Etat et aux collectivités locales de préempter des propriétés à vendre, mais également de procéder à des expropriations lorsqu'ils désirent acquérir une propriété appartenant à une personne qui ne veut pas la vendre.
La troisième permet aux municipalités de décider quels sont les terrains qui sont constructibles et quels sont ceux qui ne le sont pas. L'étude de Vincent Bénard sur le logement, publiée par l'Institut Turgot, aborde cette question et propose que tout terrain soit présummé constructible, ce qui, au passage, permettrait de faciliter la résolution du problème du logement. Dans le cas de la ferme de la Doutre, il me paraît juste que Sainte-Thérèse soit mise en situation de réaliser une importante plus-value sur la revente d'une parcelle de terrain, pour l'aider à supporter le coût de la construction de l'école primaire. La solution la plus juste eût été que le terrain soit déclaré constructible avant sa vente par l'ancien propriétaire de la Doutre et que tous les établissements scolaires soient logés à la même enseigne en matière de coûts immobiliers.

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