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RIEN PAR FORCE, TOUT PAR AMOUR (devise de saint François de Sales) Présentation des convictions de Thierry Jallas. Ces convictions, principes, valeurs, sont conformes à la doctrine sociale de l'Église catholique et à la philosophie libérale (libéralisme).

Célébrons le jour de libération fiscale, ce 16 juillet 2007 !

Deux associations, Liberté Chérie et Contribuables Associés célèbrent le jour de libération fiscale. Je vais, personnellement, en tant que membre de ces 2 associations, et tout particulièrement au nom du comité Liberté Chérie de la Brie ("AGIR LIBRE"), participer à cette célébration :

- lundi 16/07 de 6:45 à 9:00 : devant la gare de Pontault-Combault,
- mardi 17/07 de 6:45 à 8:10 : devant la gare d'Ozoir-la-Ferrière,
- mercredi 18/07, de 6:45 à 9:00 : devant la gare de Torcy.

 Les dépenses publiques dévorent cette année 53,6 % du PIB. Si l’on rapporte cette statistique au calendrier, il apparaît qu’en 2007 les Français auront consacré 196 jours sur 365, soit jusqu’au 16 juillet, à financer le secteur public.

Les Français travaillent donc plus d’un jour sur deux pour l’Etat. Rappelons qu’au Moyen-Age, un homme était considéré comme serf lorsqu’il devait plus de 40 jours d’impôts à son seigneur…

Notons également que le train de vie de l'Etat n'est pas seulement financé par les plus aisés (ceux qui paient l'impôt sur le revenu) : Les taxations les plus lourdes sont la TVA et les charges sociales...


Cette année, les Contribuables Associés et les militants de Liberté Chérie fêtent ensemble le Jour de libération fiscale, à partir duquel les Français cessent de travailler uniquement pour l’Etat et commencent enfin à récolter les fruits de leur labeur. 

Contribuables Associés et Liberté Chérie organisent donc dimanche et lundi dans une dizaine de villes françaises (Paris, Marseille, Nice...) une journée d’information des citoyens sur le thème de la dépense publique, par le biais de distributions de tracts, de pin's et d’exemplaires du magazine Le Cri du contribuable, qui consacre un dossier à ce sujet.

 

Voir le tract "Jour de libération fiscale"

La plupart de nos voisins européens ont pris des mesures pour contenir ou réduire leurs dépenses publiques, soulageant ainsi les contribuables. Les Espagnols sont libérés le 25 mai ; les Anglais, le 11 juin ; les Allemands, le 19 juin. Il en va de même pour les pays de l’ancien bloc de l’Est : les Polonais ne travaillent pour l’Etat que jusqu’au 16 juin et les Slovaques jusqu’au 20 mai !

En France, malgré l'importance de cette pression fiscale, le système scolaire, les hôpitaux publics, la sécurité sociale et les transports publics sont en pleine déliquescence, et le chômage est encore bien trop élevé. Ce qui devrait inciter les hommes politiques à ouvrir les yeux...

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J
mais même dans une copropriété c la democratie!Si la majorité des habitants decident d'un ravelement de facade, ou de l'installation d'un nouvel ascenceur, même celui qui a voté contre doit participer.Pour les routes, il me semble que ce n'est pas l'Etat qui les construits mais qu'il y a des appels d'offres. Et l'Etat garantissant la liberté laisse un libre accés au reseau.Ce qui me gene finalement dans le systeme que vous proposez c'est que vous supprimez toute notion de responsabilité collective, de solidarité...
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T
La copropriété ne s'occupe que des équipements communs.Quand vous décidez, librement, d'entrer dans une copropriété, vous connaissez à l'avance les règles, fixées dans le règlement de copropriété. Et ces règles sont peu susceptibles de changer, car elles doivent suivre des principes, dits "d'ordre public", qui protègent les copropriétaires d'un éventuel abus de la majorité  Par exemple, le "principe d'utilité", selon lequel les charges doivent être réparties au prorata de l'utilité potentielle de l'équipement pour chaque copropriétaire, et non pas au prorata de l'usage qu'il fait de l'équipement. Ainsi, un copropriétaire ne peut pas demander à payer moins de charges de ceci ou cela, au motif qu'il est absent 6 mois sur 12. Il ne peut pas être dispensé de payer ses charges de chauffage, au motif qu'il a été autorisé à se désolidariser du chauffage collectif. Pour l'ascenseur d'un immeuble de 4 étages sans cave, le RdC ne paie rien, le 1er étage 1/10e, le 2e 2/10e, le 3e 3/10e et le 4e 4/10e.En outre, les décisions concernant ces équipement communs, sont prises à la majorité simple, pour certaines, mais à la majorité double, pour d'autres, et à l'unanimité (ex : modification de la répartition des charges) pour les dernières. Mais les copropriétaires sont généralement libres de faire ce qu'ils veulent chez eux, c'est à dire quand aucun équipement commun n'est concerné.Je ne veut pas supprimer la notion de solidarité, je veux que la solidarité soit libre, sinon, elle n'a pas de sens. L'esclave est-il solidaire de son maître ? Est-ce cette solidarité que vous voulez ? Mais elle est absolument contraire à la notion de responsabilité, qui consiste à supporter les conséquences, heureuses ou malheureuse, de ses propres décisions. Par exemple, en matière de sécurité sociale, puisqu'elle est obligatoire et monopolistique en France, je peux dépenser sans compter, ce sont les autres qui paieront. Je peux faire des efforts pour consommer le moins possible, acheter les médicaments les moins chers : je n'en tirerai aucun bénéfice. C'est le règle de l'irresponsabilité !La solidarité doit être libre, et elle doit s'exercer selon le principe de subsidiarité, expliqué sur mon blog. Ainsi, je suppose que vous êtes solidaire avec des amis, des voisins, des membres de votre famille, des membres de telle ou telle association, ...: Cette solidarité là est efficace (car, contrairement à l'Etat, vous détectez ceux qui absusent, et les bénéficiaires de votre solidarité n'ont aucun droit acquis sur vous) et respectueuse de votre dignité d'homme libre.
J
Sur la question du vol:La comparaison avec le boulanger est trés bonne. La contrepartie des impôts c'est l'utilisation des routes, de l'école, la télévision, des nombreuses infrastructures... Si vous aviez la possibilité de ne pas payer vos impôts, est-ce que vous accepteriez de rester chez vous?Concernant le libéralisme, cela n'est pas la loi du plus fort, au contraire, il implique un cadre protecteur où tout les agents sont égaux ( d'où les lois contre les situations de monopole).Enfin concernant les députés et leur mandat, c'est l'eternel débat du mandat impératif ou représentatif.Sinon concernant votre assimilation de l'impôt au vol, je vous rappelle que l'Etat dispose du monopole de la violence. Ce qui explique que seul celui-ci avait le droit de tuer un homme ( hors cas de legitime defense). Je ne rentrerai pas sur le débat sur l'avortement ( sur un autre post peut-etre) mais qui effectivement pose la question intéressante de la desobeissance civile.Sinon, une question, quelle alternative voyait vous à l'impôt?
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T
La différence entre le prix payé au boulanger et les impôts, c'est que je suis libre de m'adresser à n'importe quel boulanger, voire à aucun (dans ce dernier cas, j'accepte de ne pas recevoir de pain). Je demande la même liberté pour les impôts : décider librement de payer ou non ceux qui couvrent les routes, ceux qui couvrent l'école, ceux qui couvrent la télévision, ceux qui couvrent les subventions aux partis politiques, aux organisations syndicales, ceux qui couvrent le financement du RMI à 1,2 million de personnes, ceux qui couvrent le financement des déficits de la SNCF, ceux qui couvrent la gratuité de soins pour les bénéficiaires de la CMU, etc ...Et bien sûr, la liberté de m'adresser au fournisseur de mon choix pour tous ces services : école, télévision, soins, ... Je vous signale que les entreprises privées savent faire les routes aussi bien que l'Etat, qu'il existe des rues privées (notamment, quand des promoteurs créent une résidence, les rues y sont privées, avant que les copropriétaires décident de faire prendre en charge les coûts par la collectivité ...) et même des villes entièrement privées (aux USA).Je suis d'accord avec vous, le libéralisme, ce n'est pas la loi du plus fort. Il n'y a pas besoin de loi contre les monoploles. Il suffit de n'interdire à personne l'accès à un marché, que l'on soit fournisseur ou client. Il est piquant de constater que l'Etat, dont un des rôles consiste à empêcher les monopoles en protégeant la liberté d'accès au marché, soit la seule entité à disposer de monopoles ! Comme vous le dites justement, l'Etat dispose du monopole de la violence. Il devrait s'en servir pour protéger les droits naturels de l'homme (la liberté, en particulier) et s'en sert au contraire pour asservir ! Je vous invite, à ce sujet, à lire les remarquables textes de Frédéric Bastiat, "La loi" et "L'Etat".Mon commentaire peut, vous l'aurez noté, servir de réponse à votre question finale.
J
non non, je ne me fait pas voler. On est en democratie. L Etat c est nous. . . Est ce que je peux dire que je me vole moi meme?
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T
Cher Julien, nous n'avons pas les mêmes définitions. Pour moi, le vol consiste à s'emparer du bien de l'autre sans son consentement éclairé (notamment, par la ruse, la tromperie, le mensonge, la menace, la violence, ...). Je ne paie mes impôts que sous la menace d'aller en prison si je ne le fais pas. Il s'agit donc d'un véritable racket, même s'il est "légal".De même, le meurtre consiste à oter la vie d'un autre être humain. L'avortement est pour moi clairement un meurtre, même s'il en a été décidé autrement par des députés.Même si nous étions en démocratie (ce que je conteste pour partie), cela ne changerait rien à l'affaire : je n'ai pas élu mon député et, si je l'avais élu, je ne l'aurais pas mandaté pour dire que j'étais d'accord pour payer les impôts qui me sont réclamés.Lorsque je verse de l'argent à mon boulanger pour lui acheter une baguette, je procède librement à cet échange, personne ne me trompe, ne me fait violence ni ne me menace. Pourquoi en irait-il autrement en ce qui concerne l'argent à verser à l'Etat en échange des services qu'il me rend ?Non, Julien, l'Etat ce n'est pas nous, ce sont quelques hauts-fonctionnaires et une poignée de syndicalistes qui décident de tout à la place des Français.Je ne sais pas si vous pouvez dire que vous vous volez vous-même, mais il me paraît clair que vous vous racontez des salades à vous-même, salades auxquelles vous croyez, en toute bonne foi. Le défi des libéraux est d'ouvrir les yeux des gens comme vous, très majoritaires dans le pays, et ce n'est pas une mince affaire. La difficulté principale vient, à mon avis, du lavage de cerveau auquel vous avez été soumis par l'Education Nationale, les médias et la classe politique, lavage de cerveau qui donne des résultats spectaculaires même sur les esprits les plus brillants ....
T
Ah oui, et t'oublies de dire qu'il y a un bon paquet d'européens , d'américains et d'asiatiques qui viennent au Royaume-Uni pour des postes qualifiés, d'autre part c'est le pays avec la plus forte demande d'asile aussi, tiens ils viennent pas en France, c'est bizarre, ils devraient se sentir attirés par notre modèle social tu nous dirais.ben non, puisque les francais non plus ils en veulent plus, ils sont entre 250.000 et 300.000 au Royaume-Uni selon les derniers recensement, un véritable exode. Les anglais qui viennent en France, sont des retraités qui viennent toucher un bon pécule, alors que les francais qui vont en Angleterre sont des actifs qui veulent bosser et gagner leur vie et qu'on leur foutte la paix, et en bossant ils rapportent à la société anglaise, alors qu'en France, nos anglais ne nous rapportent pas.
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J
Ca ne me choque pas de donner la moitié de ce que je gagne. En contrepartie on bénéficie de nombreux équipements collectifs de bonnes qualités. ( sinon pourquoi tant d'européens viennent s'installer en France comme les Anglais).Au citoyen d'être intelligent est de voter pour des gens responsables qui sauront utiliser cette argent en bon pére de famille.
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T
Julien, sauf erreur de ma part,  vous ne donnez pas la moitié de ce que vous gagnez, c'est l'Etat qui vous le prend, l'Etat qui vous vole, ce qui n'a rien à voir !Les anglais qui viennent en France, pour la plupart, le font pour prendre leur retraite ou leurs vacances. Pour travailler, c'est l'inverse : ce sont les Français qui vont en Angleterre.Votre blog me laisse penser que vous êtes chrétien, comme moi. Il me semble que le message biblique, celui du Christ, en particulier, est un message de libération, et non pas un message d'aliénation, de servitude.
C
Un texte qui montre que chaque français donne chaque mois la moitié de son salaire à l'Etat :http://cvincent.club.fr/textes/textes/augmentation30.htm
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