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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 09:08

Ce mercredi 16 septembre 2015, j'ai entendu avec grand plaisir, sur Radio-Notre-Dame, l'émission de Louis Daufresne, "Le grand témoin", dont l'invité était Denis Gancel, auteur du livre "Journal d'un catéchiste".

Denis Gancel, auteur de "Journal d'un catéchiste", sur Radio-Notre-Dame  

Mes fonctions actuelles d'Animateur en Pastorale Scolaire (habituellement exercées par des femmes : en Seine-et-Marne, je suis l'un des seuls hommes !) expliquent sans doute mon intérêt particulier pour cette émission.

Voici quelques passages qui ont particulièrement retenu mon attention, et dont certains correspondent à mon expérience.

Denis Gancel, auteur de "Journal d'un catéchiste", sur Radio-Notre-Dame

 

                                                                                          Denis Gancel est conseiller stratégique de grande marque.

Le verbe grec katechein signifie « faire résonner », « faire sonner » (comme on fait sonner un instrument de musique), « parler dans l’attende d’un écho, d’une réponse ».

Il faut sortir du cadre scolaire. Ce n'est pas un cours, ce ne sont pas mes élèves. Ceux-ci disent "On ne veut pas se faire chier". Il faut donc multiplier les sujets, leur faire lire des textes courts, être très interactif, sinon, ils dorment ou ils se cassent.

La moitié des jeunes auxquels nous nous adressons n'est pas baptisée.

Importance du JEU. Par exemple, nous avons fait un jeu de rôle sur l'embauche d'un salarié. Un élève joue le rôle d'un patron de start-up qui recrute parce qu'il est débordé, un autre joue le rôle du candidat qui, au milieu de l'entretien, doit dire "J'ai des problèmes de santé, je suis hémophile". Le jeu de rôle dure 8' et il est suivi d'un débriefing.

Les sujets qui intéressent les ados : "Comment dois-je me comporter à la maison vis-à-vis de mes parents (ou de mes frères et sœurs)", "Les rapports à l'autre sexe" ou "Le rapport au travail et à la discipline".

Je pourrais vous raconter des bides retentissants. Par exemple, une séance sur le sacrement de réconciliation devant une centaine de jeunes, alors que 6 prêtres attendaient à côté pour confesser les candidats. Il faut savoir se montrer humbles, démunis, pauvres, simples, devant les élèves : cela les touche. C'est ce que j'ai fait ce jour-là.

Ma femme m'a dit "Tu devrais leur donner des bonbons". La caté avec les bonbons (ou les chouquettes), c'est autre chose ! Les ados ont besoin de petits signes de reconnaissance.

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