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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 15:21

Je souhaite relancer un projet dont l'idée qui m'était venue à la fin du siècle dernier et que j'avais laissé de côté car me sentant trop seul pour le mettre en oeuvre.

Il s'agit de créer une organisation syndicale regroupant des personnes soucieuses de l'intérêt réel des salariés. Je parle d'intérêt réel par opposition à l'intérêt apparent, tel qu'il est défendu, en France, par les organisations syndicales dites "représentatives". Celles-ci prônent, pêle-mêle, la quasi-interdiction de licencier, la hausse continue des salaires, la limitation et la diminution du temps de travail, l'interdiction faite à ceux qui le souhaitent de travailler le dimanche, la multiplication des contraintes imposées aux employeurs, etc..

Parmi les idées de base de cette nouvelle organisation :
- salariés et employeurs ont des intérêts convergents. Ils ont besoin les uns des autres, ils souhaitent être attractifs les uns pour les autres. Entraver leur libre collaboration est immoral, cela ne respecte pas les droits naturels de chaque personne humaine. L'atteinte au "principe de subsidiarité" que constitue cette entrave est injuste et trouble de manière très dommageable l'ordre social.
- la seule véritable sécurité de l'emploi, pour les salariés, c'est celle qui résulterait d'une situation de plein emploi, d'une part, et du respect du droit de propriété des fruits de leur travail, d'autre part.
- le plein emploi ne peut-être obtenu que par le libre marché du travail, où ni l'Etat, ni les syndicats n'interviendraient de manière contraignante, au mépris de la liberté des salariés et/ou des employeurs.
- le droit de propriété des salariés sur le fruit de leur travail, en France, est piétiné : l'Etat y dépense plus de 53% de la richesse produite par les Français et les prélèvements obligatoires y représentent plus de 44% de ladite richesse.

Parmi les thèmes à développer, je suggère :
- le salaire complet (c'est ce que coûte un salarié à son employeur) doit être intégralement versé au salarié, charge à celui-ci de choisir l'assurance sociale qui lui convient ;
- mise en place du "bulletin de paie vérité" dans les entreprise, pour que les salariés prennent conscience du racket dont ils sont victimes ;
- le libre contrat de travail (le code du travail et les conventions collectives cesseraient d'être impératifs et deviendraient supplétifs) ;
- libre concurrence intégrale sur le marché du travail, celui des assurances sociales et de la plupart de ce qui est financé actuellement par l'impôt (dont l'éducation, la santé, ....) ;
- la sensibilisation des chômeurs au fait qu'il leur est interdit de faire librement concurrence aux salariés en poste, dans le secteur public, bien entendu, mais aussi dans le secteur privé (la "sécurité de l'emploi" des uns a pour contrepartie le maintien dans le chômage pour les autres) ;
- la "sécurité de l'emploi" à la française génère un chômage massif, ce qui interdit à la plupart des bénéficiaires de ladite sécurité de changer volontairement d'employeur (quel qu'en soit le motif : souhait de diversifier son expérience, de fuir un patron caractériel, de se rapprocher de son domicile ou d'un être cher..) ;
- fin de l'esclavage des employeurs (actuellement, agents, non rémunérés, du fisc, de l'Insee, de la Banque de France, de la Sécu, .. - passibles de sanctions s'ils s'exécutent mal ou trop lentement) ;
- lutte contre le racket fiscal, qui prive les salariés d'une bonne partie de la propriété du fruit de leur travail ;
- lutte pour le droit des salariés et des employeurs de faire de la discrimination à l'occasion d'une signature de contrat de travail ;
- lutte pour l'abolition des privilèges syndicaux ;
- sensibilisation aux nuisances écologiques entraînées par l'absence de libre marché du travail et par les délocalisations d'usines qui s'ensuivent.

Les moyens financiers de cette organisation proviendraient
- des cotisations des adhérents (minimum très bas) ;
- des dons des particuliers et des entreprises ;
- de la vente de prestations aux salariés et aux entreprises.
Cette organisation refuserait, bien entendu, tout financement public.

 L'idée de cette création est d'investir les lieux de travail pour y faire contrepoids à tous les adversaires de la liberté et autres partisans des privilèges.
Une organisation syndicale a pour cela, outre l'avantage d'avoir droit de cité dans les entreprises, celui de pouvoir être financée par les entreprises, contrairement aux partis politiques (le marché politique est, lui aussi, tout sauf libre : les partis au pouvoir ont compris qu'ils seraient rapidement balayés s'ils ne se finançaient pas avec de l'argent public, fruit de leur racket, et s'ils autorisaient les entreprises à financer des partis concurrents). Cela facilite l'emploi de permanents salariés, ce qui me semble être une nécessité pour mener de façon professionnelle un tel projet.

Je lance un appel à tous ceux qui pourraient m'aider, d'une manière ou d'une autre, à réaliser ce projet. Les besoins sont nombreux, en termes d'idées, de mises en contact, d'actions, ..
Les domaines de compétence concernés le sont aussi : juridique, RH, finances, organisation, marketing, commercial, NTIC, développement, formation, ..

Par avance, merci à ceux qui répondront à cet appel.

 

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commentaires

P
Bravo pour cette initiative, Thierry !La France a en effet besoin d'une autre voix dans le "dialogue social" ! Tant pis si ce nouveau syndicat n'est pas officiellement reconnu au début, il faut montrer que d'autres solutions que la confrontation stérile salariés/patron sont possibles !Je vous envoie un message séparé à l'adresse sous la rubrique "M'écrire".
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