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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 21:49
Je vous invite à regarder les émissions de Claude Reichman sur ReichmanTV. N'oubliez pas l'éditorial du 7 juin : c'est court, mais c'est bon !

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 21:44
A quelques heures du premier tour des législatives, je trouve que les habitants de la 8e circonscription de Seine-et-Marne peuvent être fiers d’eux : ils comptent parmi eux 3 candidats de Alternative Libérale, soit 5,36% des 56 candidats rattachés à ce parti !
Jean-Louis Guénégo, de Torcy, est candidat dans la 4e circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Emmanuel Prost, de Torcy, est candidat dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne.
Quant à moi, je suis candidat dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne.
 
Si vous êtes (ou connaissez des) électeurs dans l’une de ces 3 circonscriptions, et, plus largement, dans une des circonscriptions ou Alternative Libérale présente un candidat, je vous invite à (faire) voter pour le candidat d’AL au premier tour, dimanche 10 juin 2007. Voici pourquoi.
 
La philosophie libérale est la seule qui soit conforme à la morale, car c’est la seule qui respecte les droits naturels de la personne humaine : liberté, droit de propriété, droit à la vie, etc…
 
Il est une autre raison qui tient au financement des partis politiques.
Nous autres, libéraux, sommes opposés au financement public des partis politiques, parce qu’il ne respecte pas la liberté (notamment le droit de propriété) des contribuables rackettés à cet effet. En attendant qu’y soit mis fin, une règle particulièrement injuste réserve l’essentiel de ces subsides aux partis au pouvoir : sur un total d’environ 73 millions d’euros annuels,
-          40 vont aux partis auxquels sont rattachés les députés et sénateurs (UMPS presque exclusivement),
-          33 vont aux partis auxquels sont rattachés les candidats aux législatives, au prorata du nombre de voix obtenues au premier tour (1,63 euro par voix, moins une décote si la parité n’est pas respectée). Il faut avoir des candidats ayant obtenu au moins 1% des suffrages exprimés dans 50 circonscriptions, pour avoir droit à ce financement.
 
L’UMPS refuse la proportionnelle même partielle, aux législatives, au motif, à notre avis fallacieux, qu’il ne faux pas revenir à la 4e République. Mais pourquoi ne pas appliquer la proportionnelle intégrale pour la répartition des subsides publics (répartition intégrale au prorata des suffrages exprimés au premier tour, par exemple) ? Parce que le système en vigueur permet aux 2 partis dominants (57,4% des suffrages exprimés au premier tour des législatives 2002) d’empocher 85 à 90% du magot !
 
Je rappelle que ces deux partis ou ceux dont ils sont issus (PS, RPR, …) ont commencé à ne pas respecter les règles de financement qu’ils avaient fixées eux-mêmes. Quand certaines tricheries ont été découvertes, ces partis se sont autoamnistiés. Ils ont continué à tricher. Certains responsables sont passés par la prison, la plupart (dont Chirac) n’ont pas été inquiétés. Avec l’argent récolté frauduleusement, ces partis ont assuré leur propagande, ce qui leur a permis de faire élire des parlementaires qui ont voté les dispositions iniques que nous connaissons. Elle est pas belle et facile, la vie ? C’est un peu comme si, dans le tour de France,
-          deux équipes avaient eu recours au dopage, pourtant interdit,
-          leurs coureurs avaient trusté les victoires,
-          ultérieurement, seules les équipes ayant remporté des victoires lors du tour précédent étaient autorisées à doper leurs coureurs !
 
Nous souhaitons donc que vous réserviez vos suffrages, au premier tour, aux 56 candidats de AL, pour faire en sorte que 50 d’entre eux au moins atteignent 1% des voix. Par avance, nous vous en remercions bien vivement.

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 18:03

Je vous signale les émissions souvent très intéressantes accessibles via le site d'Arcole :

- Libre entretien de Jean-Gilles Malliarakis du Vendredi 8 juin avec Vincent GINOCCHIO président de Liberté chérie sur la montée en puissance d'un mouvement d'intervention libérale en France indépendamment des partis politiques. Retour sur les mobilisations pour la Liberté du travail de 2003, 2005, 2006 (crise du CPE), etc.

- Libre entretien de JG Malliarakis du Vendredi 1er juin avec Jean-Christophe MOUNICQ rédacteur du blog Le Révolutionnaire bleu, à propos de l'arrivée au pouvoir de Sarkozy, de la nouvelle donne politique, du report des voix lepénistes et villiéristes sur Sarkozy, de la lutte occidentale contre l'islamo-terrorisme, etc.

- (Très) libre entretien de JG Malliarakis du Vendredi 25 mai avec Pierre EID à propos de la Turquie, de sa candidature à l'Union europénne, de "l'orient compliqué", de l'identité chrétienne de l'Europe, du laïcisme et de l'islam, etc.

- Libre entretien de JG Malliarakis du Vendredi 18 mai avec Eduardo MAC KENZIE directeur de Columbian News à propos de l'affaire Betancourt, de la dictature rampante de Chavez au Venezuela, la situtation de l'Amérique latine, etc.

- Libre entretien de JG Malliarakis du Vendredi 11 mai avec Claude REICHMAN sur l'élection de Nicolas Sarkozy, la sécurité sociale, les réformes dont la France a besoin, la liberté d'expression

- Libre entretien d'Olivier PICHON du Vendredi 27 avril avec Bernard CABANES Le recul historique du communisme en France. Une vie de travail d'un libre journaliste au service de la cause de la Liberté et de la Patrie... Ce qu'ont représenté la menace soviétique, le syndicat CGT du Livre... Les connivences de Chirac avec la gauche et les communistes... etc.

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 15:03
Pour ceux qui voudraient participer au financement de ma campagne, deux possibilités se présentent, qui permettent toutes deux de bénéficier d'une réduction de 66% sur l'IRPP 2007 :
- chèque à l'ordre de M. Anthony Geoghegan, mandataire financier de Thierry Jallas, 5 rue Leconte de Lisle, 77330 OZOIR-LA-FERRIERE ;
- don en ligne ou par chèque à l'ordre de AFAL - Association de Financement d'Alternative Libérale, 94 Bld Flandrin 75116 PARIS, en précisant bien que ce don doit être affecté au financement de la campagne de Thierry Jallas (merci de m'en informer parallèlement).

Un grand merci à ceux qui ont déjà contribué à ce financement et à ceux qui le feront. Merci aussi à ceux qui me soutiennent par leurs messages d'encouragement.

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 14:16

"La logique du libéralisme" : c'est le titre d'un excellent livre de Jacques de Guenin, qui montre comment les différentes idées du libéralisme se déduisent logiquement les unes des autres. L'idée de base est que tout être humain possède des droits naturels, qui doivent être respectés par les autres (c'est le devoir de ceux-ci : les droits des uns correspondent aux devoirs des autres), sans exception. Le premier de ces droits, c'est la liberté. Il s'en déduit la responsabilité, c'est à dire le fait d'assumer les conséquences, bonnes ou mauvaises, de ses propres actes. En effet, si je ne suis pas responsable, c'est un autre qui devra supporter les conséquences de mes actes, et cet autre ne sera pas libre.
La liberté, c'est celle de penser ce que l'on veut (liberté d'opinion), de dire ce que l'on veut (liberté d'expression), d'aller où l'on veut (liberté de déplacement), de vivre en sécurité, d'utiliser à sa guise le fruit de son travail (droit de propriété), de convenir de ce que l'on veut avec qui l'on veut (libre marché, libre-échange, libre concurrence,..), etc ...

Une fois ceci admis, il devient très facile, avec un peu de réflexion, de distinguer ce qui est libéral de ce qui ne l'est pas.

Prenons le "service minimum", dont Sarkozy a dit qu'il allait le mettre en place rapidement. Son projet, si j'ai bien compris, consiste à obliger le fournisseur concerné (SNCF, RATP, ...) à assurer la quasi-continuité du service à certaines heures de la journée. Cela est parfaitement anti-libéral puisque cela peut conduire à revenir sur le droit de grève. Par ailleurs, cela ne résoudra pas le problème des personnes souhaitant voyager hors des heures de pointe, où le service minimum ne sera pas assuré, ni le problème des trains bondés et des retards. La seule solution libérale est de mettre en place un libre marché dans les secteurs d'activité concernés. La concurrence permettra des solutions de substitution en cas de grève et aboutira même probablement à la fin des grèves. Je reconnais avoir réclamé, par le passé, avec Liberté Chérie, notamment, la mise en place du service minimum : c'était une erreur. Comme le précise maintenant cette association, "...nous sommes pour la privatisation et la libéralisation des entreprises de transport. Le service minimum n'est qu'un moyen temporaire pour désenclaver la France les jours de blocages totaux"

La fin de la carte scolaire est également annoncée. Ce serait une mesure libérale, permettant à tout un chacun de mettre ses enfants dans l'école de son choix. Cela ne suffirait pas, loin s'en faut, à libéraliser l'enseignement. Il faudrait pour cela privatiser tous les établissements, laisser les directeurs d'établissement négocier librement avec leur personnel et avec les parents, mettre en place le bon scolaire à titre transitoire, pour arriver, à terme, au désengagement complet de l'Etat en matière d'enseignement, dans le respect du principe de subsidiarité.

Obliger les élèves ou leurs maîtres à lire en début d'année, une lettre de Guy Môquet, est parfaitement étatiste, anti-libéral, sans qu'il soit besoin d'expliquer pourquoi.

Les dispositions annoncées par le nouveau gouvernement en matière d'heures supplémentaires sont parfaitement étatistes, constructivistes, bref, anti-libérales. Comme cela est bien expliqué dans un communiqué de presse de ce jour, émis par Alternative Libérale, les seules dispositions intelligentes en la matière consisteraient, pour l'Etat, à ne plus intervenir sur le marché du travail, à rendre supplétifs le code du travail et les conventions collectives, c'est à dire à laisser les salariés et les entreprises négocier librement les contrats de travail.

Dans mes propositions pour une France plus libre, j'ai indiqué "Moraliser la vie politique : interdiction stricte du cumul des mandats, limitation du nombre de réélections ..." A la réflexion, je crois que cette proposition n'est pas libérale (comme les règles relatives à la parité) et que la solution libérale consisterait à mettre en place un marché politique libre, en supprimant le financement public des partis politiques et des candidats, en supprimant les règles liberticides comme le système des parrainages, les limites d'âge (plancher de 23 ans pour les législatives), en permettant au citoyens d'intenter un procès aux partis politiques ou candidats ne respectant pas leurs engagements de résultat ou leur programme, en autorisant les candidats à renoncer par avance à tout ou partie de leur rémunération, ...A titre personnel, je renonce par avance, si je suis élu, à la totalité de ma rémunération et de mes droits à la retraite de député. La monographie de Contribuables Associés sur "Ce que nous coûtent vraiment nos élus" est fort intéressante. Voici un lien vers une synthèse. elle montre que l'Assemblée Nationale coûte chaque année 513 millions d'euros à la collectivité, soit près de 900 000 euros par député !


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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 10:05
Je vous invite à écouter aujourd'hui, sur Radio Courtoisie, cette émission remarquable qui est animée par Jacques Garello, diffusée de 12:00 à 13:30 et sera rediffusée à 16:00 puis minuit. L'invité principal est Pascal Salin, qui parlera de son ouvrage "Français, n'ayez pas peur du libéralisme". J'espère trouver sous peu un lien vers l'enregistrement de cette émission.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 07:54

J'ai passé la journée d'hier à finir de coller mes affiches. Il me restait 19 panneaux à visiter, à Chelles. Sur le chemin du retour, j'ai collé des affiches sur les 5 panneaux de Brou-sur-Chantereine, ce que ma "concurrente-associée" du MPF, Emilie Thelot, n'avait pas encore eu le temps de faire. Heureusement que elle et moi avons pu nous partager le travail : j'aurais été incapable de m'occuper tout seul de 147 panneaux !
Pour l'anecdote : une jeune collégienne m'a demandé un autocollant évoquant la dette de 2 000 milliards d'euros. Elle avait craqué pour la photo de ce bébé, au dessus de laquelle figure la question : "2 000 milliards de dette. C'est moi qui régale ?"



Lundi soir, j'ai participé à un débat organisé à Lagny-sur-Marne par la remarquable association 
C'entre vies'L, animée par son non moins remarquable Président, Nicolas Simiot, épaulé par le sympathique M. Gallot (Claude ?) Plus de 30 personnes ont assisté à la réunion, ce que je trouve très bien. Sur les 13 candidats, 7 étaient présents à la tribune : Julien Sanchez (FN), Catherine Jouanneau (SEGA), Sylvie Angeli (MoDem), Emeric Brehier (PS), Jean-Marc Ferrand (PC), Cécile Gilbert (Les Verts) et moi.
Chacun a pu se présenter brièvement (5'), puis répondre à tour de rôle à quelques questions posées par le public. Les 2 heures prévues pour le débat sont très vite passées. Mes positions ont été contestées par plus d'un, pendant ou à l'issue de la réunion. Il a cependant été reconnu que ces positions étaient cohérentes entre elles.
Comme j'avais cité les articles 1 ("Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit") et 4 ("La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits.") de la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" de 1789, puis dénoncé le racket fiscal (le pin's d'un demi-euro, distribué par Contribuables Associés, avec l'aide de Liberté Chérie, pour célébrer la "journée de la libération fiscale", est une aide précieuse), Pierre Spielvogel, suppléant de Catherine Jouanneau me demanda de citer l'article ultérieur "prévoyant que les citoyens contribuent selon leurs moyens". Voila ce que j'aurai pu lui citer, si je n'avais pas craint de dépasser le temps qui m'était imparti :
Article 13 : "Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés." On peut observer qu'il n'est en aucun cas question de financer les assurances sociales, les chemins de fer, les syndicats, les partis politiques, la poste, les jeux, l'électricité et le gaz, les associations, etc ..."
Article 14 : "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée." On peut observer que ce droit est de nos jours nié aux citoyens, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de leurs représentants. Ces derniers ne peuvent se prononcer que sur 1% du budget de l'Etat, et, de plus, ils ne représentent souvent qu'une minorité du corps électoral.
M. Gallot, à l'issue de la réunion, m'a reproché de donner une fausse (et mauvaise) image de la religion catholique, qu'il pratique. Il s'appuyait sur l'Evangile du bon Samaritain pour contester mes propos selon lesquels la solidarité obligatoire n'a pas de sens et ne respecte pas la dignité de la personne humaine. Je crois qu'il fait partie de la grande majorité des catholiques qui n'ont rien compris, de ce point de vue, au message évangélique.
Un passage de l'Evangile que j'aime beaucoup est Mt 20, 1-15 ("Les ouvriers de la dernière heure"). J'y vois, entre autres, la justification du libre marché, du respect des engagements librement consentis et la condamnation de toute forme d'atteinte au droit de propriété. Le voici.

 
« Voici, en effet, à quoi ressemble le Royaume des cieux : un propriétaire sortit tôt le matin afin d'engager des ouvriers pour sa vigne. Il convint avec eux de leur payer le salaire habituel, une pièce d'argent par jour, et les envoya travailler dans sa vigne. Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : «Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.» Et ils y allèrent. Le propriétaire sortit encore à midi, puis à trois heures de l'après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d'autres hommes qui se tenaient encore sur la place. Il leur demanda : «Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?» — «Parce que personne ne nous a engagés», répondirent-ils. Il leur dit : «Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.»
Quand vint le soir, le propriétaire de la vigne dit à son contremaître : «Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.» Ceux qui s'étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent alors et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand ce fut le tour des premiers engagés, ils pensèrent qu'ils recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils critiquaient le propriétaire et disaient : «Ces ouvriers engagés en dernier n'ont travaillé qu'une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d'une journée entière de travail sous un soleil brûlant !» Mais le propriétaire répondit à l'un d'eux : «Mon ami, je ne te cause aucun tort. Tu as convenu avec moi de travailler pour une pièce d'argent par jour, n'est-ce pas ? Prends donc ton salaire et va-t'en. Je veux donner à ce dernier engagé autant qu'à toi. N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon ?»

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 06:40

Je souhaite vous présenter mon suppléant, le Dr Olivier Berretta.

Olivier est gastro-entérologue, ancien Interne des Hôpitaux de Paris. Il exerce son activité dans plusieurs cliniques de Seine-et-Marne.

C'est un libéral convaincuanti_bug_fck :
- ancien Président d'Idées Action Seine-et-Marne,
- ancien Secrétaire Général du Syndicat Unifié des Médecins de Seine-et-Marne,
- ancien Secrétaire Général de Démocratie Libérale Seine-et-Marne,
- membre de l'ALEPS,
- membre de l'Institut Montaigne,
- membre de l'Institut Turgot,
- Délégue Général de Génération Libérale Seine-et-Marne,
- Vice-Président du Pôle Santé d'Alternative Libérale.

Enfin, j'apprécie la compagnie d'Olivier, notamment car il est toujours de bonne humeur et prêt à rendre service. Je lui sais gré d'avoir accepté d'être mon suppléant.

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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 22:42
Voici des nouvelles de ma campagne.

J'ai commencé à distribuer des tracts (en fait, il s'agit de 10.000 exemplaires de ma profession de foi, imprimés en plus de ceux destinés à la préfecture) jeudi 24 mai au marché de Chelles. Malgré le peu de monde, j'ai eu quelques occasions de discuter. Un commerçant, notamment, m'a expliqué qu'il était l'objet d'une concurrence déloyale de la part de personnes, souvent immigrées, qui étaient aidées d'une manière ou d'une autre par les pouvoirs publics (ex : RMI s'ajoutant aux revenus de l'activité de commerçant), ou qui trichaient (pas de licence, pas de cotisations URSSAF, ...). Etant à la retraite, il n'avait pas le droit d'aider sa femme autrement que bénévolement, ce qui lui interdisait par exemple, sous peine de forte amende, de toucher à la caisse.

Sur un marché, ou à proximité d'une grande surface, j'ai ma façon d'engager la conversation : "Appréciez-vous d'avoir le choix entre plusieurs founisseurs, sur le marché ?" et après la réponse positive, "Trouvez-vous normal de ne pas pouvoir choisir votre transporteur public (SNCF, RATP), votre assurance sociale,...?
anti_bug_fck"
Ce même jour, j'ai collé ma première affiche sur le panneau proche de la mairie.

Le lendemain, distribution de professions de foi devant la gare de Chelles. Il y a beaucoup moins de passage que dans certaines gares où j'ai l'habitude de tracter (Pontault-Combault, Torcy, par exemple). Peu de gens s'arrêtent pour discuter. Dans cette hypothèse, la tactique est la même qu'au marché, et cela tombe particulièrement bien, car, pour une fois, la SNCF est en ...grève !

4 ou 5 militants du PCF arrivent après moi pour tracter, dont le candidat qui m'est opposé, Jean-Marc Ferrand (professeur de philosophie). Je les trouve tous fort sympathiques. Peu avant leur départ, j'échange quelques mots avec Jean-Marc Ferrand. Je cmprends de sa part qu'il trouve que la grève de la SNCF tombe mal à propos, et j'apprends que "Le PCF a évolué. Nous sommes maintenant favorables au libre marché, dans certains domaines" Mais il n'est pas encore question de "marchandiser" l'enseignement, les assurances sociales, etc...

Quelques jours plus tard, mardi 29, je "tracte" à la gare de Lagny-sur-Marne, où m'avait devancé une équipe du Modem, dont la très agréable Sylvie Angeli, la candidate de ce parti (Cap 21). Après la distribution (là non plus, il n'y avait pas foule), nous faisons connaissance et échangeons quelques mots dans un café voisin. Puis je pars coller quelques affiches, conseillé sur la technique par Sylvie Angeli, pour la première affiche, et piloté par Eric Dabrowski pour trouver les 4 autres panneaux de Pomponne.
Ce même jour, je suis informé par Emilie Thelot, candidate du MPF, que ses affiches sont arrivées et que je peux passer le lendemain à Villeparisis pour procéder à un échange : je collerai ses affiches sur 72 panneaux du sud de la circonscription, elle collera les miennes sur 75 panneaux du nord de ladite circonscription.

Mercredi 30 je passe donc chez elle procéder à l'échange convenu, puis pars coller ses affiches sur les 5 panneaux de Pomponne, avant de coller nos affiches sur 13 des 20 panneaux de Lagny.

Jeudi 31, je "tracte" devant la gare de Vaires-sur-Marne (où il y a très peu de monde). Il me faut ici signaler ce reproche surprenant reçu d'un jeune (18/20 ans ?) : "Ce n'est pas bien, pour les arbres, de distribuer des tracts" ! Puis je pars coller nos affiches sur les 16 panneaux de Vaires (à cette occasion, je tombe sur Jacques Beunèche, informaticien, candidat de Lutte Ouvrière), avant d'aller à Lagny pour les 7 panneaux non visités la veille.

Lundi 4 juin à 21 heures, je participerai à un débat entre candidats organisé par une association d'habitants de Lagny-sur-Marne. Il se déroulera au Cercle des Anciens, au 3, rue des Poids aux Lombards.

D'ici-là, il me faut alimenter mon blog, répondre aux questionnaires soumis aux candidats par différentes associations, coller nos affiches sur les 31 panneaux de Chelles, essayer de réaliser différentes vidéos de campagne, distribuer les 8.000 professions de foi qui me restent, etc... Tout ceci en n'oubliant pas trop mes activités professionneles, familiales, lyriques (jeudi 14 juin, la classe de chant dont je fais partie donnera à Ozoir une représentation d'une adaptation de Phi-Phi, opérette "légère" de Christiné) ou tennistiques.

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 20:09
Voici trois initiatives qui réjouiront certainement les défenseurs de la liberté.

1) Une remarquable tribune a été publiée ce matin dans le Figaro. Elle est cosignée par  Vincent GINOCCHIO, Président de Liberté Chérie, Sylvain CHARAT, Président d'Eurolib Network et ancien directeur de cabinet d'Alain MADELIN au ministère des Finances, et par Jacob ARFWEDSON, Président du Stockholm Network. Je vous en livre le texte ci-dessous.

2) Créée à l’initiative de jeunes étudiants et actifs libéraux, Génération Libre a pour vocation de porter les valeurs de liberté et l’esprit d’entreprise auprès du public jeune et étudiant, catégories sociales victimes du chômage de masse, de la mauvaise orientation scolaire, et d’un discours anti-entreprise tenu aussi bien par certains médias que par certains membres de l’Education Nationale. Ces déboires sont directement responsables de la perte de dynamisme, de motivation et de vocation dont la jeunesse française est victime, ainsi que de l’impréparation à l’entrée sur le marché du travail qui ne peut qu’être nuisible à son avenir. Génération libre conduira un travail de sensibilisation et de militantisme sur le net aussi bien que sur le terrain en vue de relayer son message.
Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet : http://www.generation-libre.org.

3) Enfin, je vous invite à retenir la date du 16 septembre 2007. Ce jour-là se déroulera la
Fête de la Liberté.


Quelques pays ont osé la « rupture », et ça marche !


Si le mot « rupture » ressassé par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne a un sens, le temps est venu d’honorer ses promesses. A la différence de 1981, il s’agit cette fois de rompre avec le socialisme.

Après 30 ans de couardise politique et de complaisance avec les lobbies en tout genre, la France doit maintenant observer les pays qui ont réussi et s’inspirer de nos anciens cousins pauvres comme l’Irlande ou l’Estonie, aujourd’hui champions de la réforme de l’Etat et de la création de richesses.

Nicolas Sarkozy ne sera pas un champion du libéralisme, loin s’en faut. Mais il réclame une France de propriétaires, et l’introduction du libre choix en matière d’éducation, de protection sociale et d’épargne retraite correspondrait bien à son ambition affichée pour le pragmatisme, à condition de respecter quelques consignes élémentaires de méthode.

Nous proposons des chantiers prioritaires permettant d’assurer une transition à la fois déterminante (dans le contenu) et souple (dans la démarche). Nous pensons en outre que ces solutions sont largement susceptibles de rallier l’opinion publique française.


Libérer le travail par la baisse des prélèvements obligatoires

La première urgence consiste à libéraliser le marché du travail pour permettre une baisse structurelle du chômage et libérer les énergies. En plus de réduire l’appareil réglementaire et fiscal qui empêche depuis des années l’embauche dans le secteur privé, il faut simultanément arrêter l’hypertrophie de l’emploi public et mieux l’utiliser.

La diminution du nombre d’emplois publics devra se faire par des mesures positives. D’une part, l’arrêt d’embauches aux conditions actuelles est déclaré, avec une clause de sauvegarde pour les employés existants. D’autre part, un mode contractuel est instauré pour les agents de l’Etat nouvellement engagés, comme en Suède ou en Nouvelle-Zélande. Cela implique aussi de rendre les fonctionnaires personnellement responsables, en introduisant des critères de performance. Il s’agit surtout de mettre fin aux régimes spéciaux pour les nouveaux candidats à la fonction publique, comme au Portugal.

Outre la baisse immédiate des prélèvements obligatoires, on passe à un taux unique d’imposition (« flat tax »), déjà en vigueur dans 11 pays européens, à la fois plus simple et plus équitable que le régime actuel. Le nouveau gouvernement devra donc expliquer qu’il est plus important de combattre la pauvreté que de punir la création de richesses : avec une croissance de 3.5 % annuelle, le PIB double en vingt ans. Aucune politique de redistribution ne peut obtenir un tel résultat.

Assurance maladie et retraites

Dans un premier temps, on laisse le droit à chaque Français (garanti par la législation européenne, mais non appliqué par les tribunaux français) de choisir son assureur pour la couverture médicale, en France ou ailleurs en Europe. Nicolas Sarkozy doit donc s’investir au niveau européen pour mettre en place un véritable marché de la santé, seul garant de soins de qualité, parce que soumis à la concurrence des prestataires. Ceci va de pair avec le droit de chercher dans un autre pays de l’Union les soins que le pays d’origine est incapable de fournir.

Afin de ne plus transmettre systématiquement la dette sociale aux générations futures, on rétablit au plus vite la responsabilité personnelle, d’ailleurs sollicitée par les Français vu la croissance de l’assurance-vie et de l’assurance-maladie privée. Pour consolider ce mouvement et notamment pour faciliter l’accession au logement par la propriété (première des sécurités pour nos vieux jours), on met en place une véritable épargne individuelle pour la retraite par des fonds de pensions, et des comptes-épargne santé (cas de Singapour, du Chili…)


Ouverture des monopoles publics

Si le marché européen en matière d’électricité, de gaz, de services postaux ou de télécoms est en marche, la France traîne à sa mise en œuvre. Le gouvernement français doit donc respecter ses engagements européens, et négocier avec les organisations syndicales et patronales le rachat des privilèges exorbitants, financés par les contribuables, dont bénéficient certaines catégories sociales (EDF-GDF, SNCF, etc.)


Education, recherche et innovation

L’Education Nationale est une machine à fabriquer des chômeurs, incapable d’endiguer l’illettrisme et inadaptée au monde du travail. L’introduction du chèque-éducation permettrait, comme en Suède, de financer directement l’élève et non plus les établissements, ceux-ci gérant de manière autonome leurs budgets et leur curriculum, ainsi que le personnel.

Les universités pourront également adopter un statut autonome, quitte à abandonner le giron public à terme. Grâce au financement privé accru donc plus adapté aux exigences de l’entreprise, on remédie enfin à la fuite des cerveaux. Face à la mondialisation, l’avantage concurrentiel de la France réside dans ses secteurs technologiques de pointe, donc au final dans ses jeunes diplômés. A la différence de l’administration publique, ces derniers sont mobiles et, faute d’options viables, s’exportent.


N’en déplaise aux détracteurs de la mondialisation, les exemples de réforme réussie abondent. Les principes de liberté de choix sont universels, et plébiscités par les citoyens des pays où ces règles élémentaires ont fait leur preuve. Il suffirait d’appliquer ces solutions en France pour permettre une réforme paisible qui garantit à chacun de préférer la sécurité de tel régime public, tout en autorisant ceux qui le souhaitent à choisir une solution alternative.

Cette liberté de choix permet de remettre les hommes au centre du système en respectant leur diversité. Elle peut faire de la France un pays exceptionnel en matière de liberté et de prospérité.


Jacob Arfwedson, Stockholm Network (Paris)
Sylvain Charat, Eurolib Network (Paris),  ancien directeur de cabinet d'Alain Madelin au Ministère des Finances
Vincent Ginocchio, Liberté Chérie

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